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Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Sous ce titre mystérieux se cache non pas une formule secrète mais le chrono que doit atteindre le jeune Tim sur 800 mètres lors des éliminatoires du championnat national et faire ainsi la nique à l’arrogant Jeff, indirectement responsable d’un drame qui l’a touché de près. Cette métaphore sportive est la grande idée de Yan England qui, pour son premier film, se frotte à plusieurs sujets complexes : l’expérience du deuil (comment grandir avec), l’orientation sexuelle (quand elle ne correspond pas à la norme), l’esprit de compétition (à la vie à la mort). Dommage qu’elle soit assénée avec autant d’évidence : le dénouement s’en trouve dépourvu de toute surprise et provoque moins le malaise que l’incrédulité.