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Les 10 titres les plus controversés selon les Anglais

Les 10 titres les plus controversés au Royaume Uni

A l'occasion d'une enquête menée par la Performing Right Society for Music (PRS), l'équivalent outre Manche de notre SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), nos amis Grand Bretons ont été invités à se prononcer sur les titres les plus "controversés" de l'histoire de la musique. Nous retrouvons dans les dix premiers des chansons de divers courants musicaux (punk, new wave, rap, metal...) et de diverses époques, révélant que la controverse née généralement de textes qui vont à l'encontre des valeurs dominantes de la société, notamment la religion, à un moment donné.En première position nous retrouvons <em>Smack My Bitch Up</em> de Prodigy (extrait de l'album <em>The Fat of the Land</em>, 1997). Titre qui avait fait se lever plusieurs groupes féministes en raison de son clip à l'ambiance glauque (abus d'alcool, bars à escortes minables...) dans lequel l'image de la femme était mise à mal.En deuxième position (on s'étonne d'ailleurs de ne pas le retrouver en tête), les britanniques ont logiquement cité le mythique <em>God Save the Queen</em> des Sex Pistols (<em>Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols</em>, 1977). Sorti durant le vingt-cinquième anniversaire du règne d'Elisabeth II, le titre faisait référence à l'hymne national (sacrilège !), associant notamment le pouvoir à un "régime fasciste". Une vingtaine d'années après la guerre, cela passait mal ; et malgré le succès de la chanson, cette dernière fut retirée des ondes de la BBC.Le titre <em>Relax</em> des Frankie Goes To Hollywood (<em>Welcome to the Pleasuredome</em>, 1984) complète le podium en raison de la campagne publicitaire provocante qui avait été faite dans la presse britannique ; prônant notamment l'homosexualité, sujet encore tabou auprès du grand public au milieu des années 80.Le titre <em>Kim</em> d'Eminem (<em>The Marshall Mathers LP</em>, 2000) arrive quatrième des chansons les plus controversées en raison des paroles extrêmement violentes (qui font passer OrelSan pour un enfant de ch?ur) à l'encontre de son ex femme, où il est question d'assassinat.Est ensuite cité le titre <em>Killing In The Name</em> des Rage Against The Machine (album éponyme, 1992) qui avait déclenché la polémique car, outre le fait de dénoncer des organisations racistes comme le Ku Klux Klan, le groupe avait suggéré l'idée que ces dernières étaient fort bien installées dans des institutions normalement plus respectables, comme la police.<em>Ebeneezer Goode</em> des Shamen (<em>Boss Drum</em>, 1992) arrive en sixième position pour ses paroles incitant à la consommation d'ecstasy. <em>Suicide Solution</em> d'Ozzy Osbourne (<em>Blizzard of Ozz</em>, 1980) est cité en septième. La chanson fut mise au banc des accusés en 1986 lorsque John McCollum, un adolescent dépressif américain, s'est donné la mort en écoutant le titre. Un classement de moceaux controversés ne saurait être digne de ce nom sans la présence de Marilyn Manson, qui pointe en huitième position avec son premier single déjà explicit, <em>Get Your Gunn</em> (1994). Slayer avec <em>Angel of Death</em> (<em>Reign in Blood</em>, 1986) arrive en neuvième place. Ce titre, faisant référence au "physicien" nazi Jodef Mengele, avait valu au groupe de metal des soupçons de sympathie envers le régime hitlérien. Le <em>Dear God</em> de XTC ferme la marche en raison de son caractère anti religieux. En effet, le groupe rend Dieu responsable des maux humains dans ce titre, terminant sur un "<em>Je ne peux pas croire en toi</em>", très mal perçu au milieu des années 80...

A l'occasion d'une enquête menée par la Performing Right Society for Music (PRS), l'équivalent outre Manche de notre SACEM (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique), nos amis Grand Bretons ont été invités à se prononcer sur les titres les plus "controversés" de l'histoire de la musique. Nous retrouvons dans les dix premiers des chansons de divers courants musicaux (punk, new wave, rap, metal...) et de diverses époques, révélant que la controverse née généralement de textes qui vont à l'encontre des valeurs dominantes de la société, notamment la religion, à un moment donné.En première position nous retrouvons Smack My Bitch Up de Prodigy (extrait de l'album The Fat of the Land, 1997). Titre qui avait fait se lever plusieurs groupes féministes en raison de son clip à l'ambiance glauque (abus d'alcool, bars à escortes minables...) dans lequel l'image de la femme était mise à mal.En deuxième position (on s'étonne d'ailleurs de ne pas le retrouver en tête), les britanniques ont logiquement cité le mythique God Save the Queen des Sex Pistols (Never Mind the Bollocks, Here's the Sex Pistols, 1977). Sorti durant le vingt-cinquième anniversaire du règne d'Elisabeth II, le titre faisait référence à l'hymne national (sacrilège !), associant notamment le pouvoir à un "régime fasciste". Une trentaine d'années après la guerre, cela passait mal ; et malgré le succès de la chanson, cette dernière fut retirée des ondes de la BBC.Le titre Relax des Frankie Goes To Hollywood (Welcome to the Pleasuredome, 1984) complète le podium en raison de la campagne publicitaire provocante qui avait été faite dans la presse britannique ; prônant notamment l'homosexualité, sujet encore tabou auprès du grand public au milieu des années 80.Le titre Kim d'Eminem (The Marshall Mathers LP, 2000) arrive quatrième des chansons les plus controversées en raison des paroles extrêmement violentes (qui font passer OrelSan pour un enfant de chœur) à l'encontre de son ex femme, où il est question d'assassinat.Est ensuite cité le titre Killing In The Name des Rage Against The Machine (album éponyme, 1992) qui avait déclenché la polémique car, outre le fait de dénoncer des organisations racistes comme le Ku Klux Klan, le groupe avait suggéré l'idée que ces dernières étaient fort bien installées dans des institutions normalement plus respectables, comme la police.Ebeneezer Goode des Shamen (Boss Drum, 1992) arrive en sixième position pour ses paroles incitant à la consommation d'ecstasy. Suicide Solution d'Ozzy Osbourne (Blizzard of Ozz, 1980) est cité en septième. La chanson fut mise au banc des accusés en 1986 lorsque John McCollum, un adolescent dépressif américain, s'est donné la mort en écoutant le titre. Un classement de morceaux controversés ne saurait être digne de ce nom sans la présence de Marilyn Manson, qui pointe en huitième position avec son premier single déjà explicit, Get Your Gunn (1994). Slayer avec Angel of Death (Reign in Blood, 1986) arrive en neuvième place. Ce titre, faisant référence au "medecin" nazi Jodef Mengele, avait valu au groupe de metal des soupçons de sympathie envers le régime hitlérien. Le Dear God de XTC ferme la marche en raison de son caractère anti religieux. En effet, le groupe rend Dieu responsable des maux humains dans ce titre, terminant sur un "Je ne peux pas croire en toi", très mal perçu au milieu des années 80...