Une chanson pour ma mère

Dave est kidnappé par une famille de paysans hystériques qui veulent le forcer à composer une chanson. Un nanar agricole franchement navrant.

Dans ce plagiat, belge lui aussi, tout est frelaté, à commencer par les relations entre des personnages qu’on croirait sortis de « Strip-tease » en moins réjouissants. Cette famille dysfonctionnelle l’est à peu près autant qu’un casting dont le cinéaste avoue qu’il l’a réuni en œuvrant comme monteur sur l’émission de Frédéric Lopez « Rendez-vous en terre inconnue ». En prenant la poudre d’escampette au dernier plan, Dave nous donne l’exemple à suivre.

Ces êtres face à une mort qui vient, nous font rire et nous émeuvent par leur gaucherie et leur sincérité. Mais la plus belle surprise de ce long métrage est bien Dave dans son propre rôle qui nous surprend par la justesse de son interprétation et donne à cette fantaisie un ton grave et tendre.

On est touchés par le désarroi de ces adultes (Sylvie Testud, Patrick Timsit...) qui ne savent plus quoi faire pour retenir leur mère en vie et lui prouver leur amour. Mais on regrette
que cette histoire rocambolesque, piquante, ne soit pas plus construite pour relever le défi sur toute la durée.

Quelques lourdeurs dans cette comédie signée Joël Franka. Mais aussi des sourires et des instants de grâce. Le coeur-à-coeur fragile entre Dave et la mère vaut bien un Zénith.

Malgré ses maladresse, cette comédie incongrue nous cueille sur un terrain où l'on ne l'attendait pas : celui de l'émotion.

Une comédie sans surprises où comme souvent les acteurs portent le film sur leurs épaules. Et des fois, on sent que cela pèse pas mal quand même.

Dave tient le film qui s’en serait allé, sans lui, un peu à vau-l’eau.

Un récit bouillonnant d’énergie, échappant aux clichés pour instaurer, entre drame et comédie, son propre ton et un regard frais et spontané sur l’une des cités les plus notoires de Seine-St-Denis.

Le réalisateur tente plusieurs pistes sans jamais aller au bout. Dommage. Mais on retiendra Dave, toujours sincère et touchant.

Le film plein de bons sentiments qui tombe malheureusement à côté de la plaque ! Entre personnages plus improbables qu’originaux et situations absurdes mais même pas drôles,
Une chanson pour ma mère flirte souvent avec le n’importe quoi. Une loufoquerie mal maîtrisée qui n’empêche pas une certaine émotion.

On retiendra de Une chanson pour ma mère les âmes chaleureuses, l'union de tous ces coeurs pour le bonheur de leur maman parce-qu'évidemment « L'amour est roi ». !

Le scénario manque parfois de consistance et certains personnages sont trop esquissés pour exister vraiment (...) C'est dans l'émotion d'une famille qui affronte le deuil avec ses maigres armes que le réalisateur, Joël Franka, dont c'est le premier film, finit par touché le spectateur.

Une bonne idée de film, hélas menée dans un brouhaha scénaristique qui le fait trop souvent virer au Grand-Guignol, malgré quelques moments touchants à la fin et un Dave dont le second degré s’avère salvateur.

Pour faire un dernier cadeau à leur mère qui va mourir, une fratrie de quadragénaires décide d'enlever le chanteur Dave, en tournée dans la région. C'est son idole! Ce n'est pas antipathique, et Dave est charmant. Mais entre le comique (très lourd) et le sentimentalisme (très sucré), on étouffe.

Pour faire plaisir à sa mère mourante, une famille (Patrick Timist, Fabrizio Rongione, Sylvie Testud, Guy Lecluyse) enlève Dave. Le film est aussi incongru que son idée de départ.

L'idée est drôle : le kidnapping et la séquestration de Dave (dans son propre rôle) par une famille de gentils beaufs. Hélas, l'autodérision et la pêche du chanteur de "Vanina" ne font pas décoller la comédie de Joël Franka, qui manque cruellement de punch.

Si le résultat ne manque pas de sincérité, il s'avère anecdotique et sans grand intérêt. Flanqué de personnages parfois caricaturaux comme celui joué par Patrick Timsit, la comédie n'est que rarement drôle malgré tous les efforts de la troupe et de Dave. Ce n'est que sur la fin que le film parvient à toucher son spectateur pour un moment d'émotion sincère. Trop tard.

Une mère mourante, un chanteur populaire kidnappé par ses enfants en guise d'ultime présent et quelques personnages joliment esquissés sont les ingrédients de cette première comédie plus bancale que réussie, malgré l'évidente sincérité qui l'anime.

Dave, malgré son capital sympathie, est à côté de la plaque, les dialogues sont lourds et les situations grotesques. Un vrai nanar.