Titre original Underworld: New Dawn
Date de sortie 8 février 2012
Réalisé par Mans Marlind, Stein Bjorn
Avec Kate Beckinsale , Stephen Rea , Michael Ealy
Distributeur SND
Année de production 2012
Pays de production US
Producteurs Len Wiseman
Genre Film de science-fiction

Synopsis

Depuis des siècles Lycans et Vampires se livrent une bataille sans merci. Mais les deux races sont à l’aube d’une ère nouvelle car les humains, qui ont récemment découvert leur existence, décident de cesser leurs conflits internes pour s’engager ensemble dans la lutte contre ce qu’ils considèrent comme des fléaux. Sélène s’attire la convoitise de l’armée et des scientifiques. Une traque incessante commence alors contre la plus redoutable des vampires.

Critiques de Underworld : Nouvelle ère

  1. Première
    par Jérôme Dittmar

    Depuis bientôt dix ans que l'actrice joue les vampires baddass, créature nocturne à mi-chemin entre Blade et Matrix, on ne peut pas dire que la carrière du couple décolle, surtout après avoir vu Wiseman anéantir Die Hard. Mais peu importe. Tout ça est sans doute à l'image d'Underworld, film post tout, suivant la voie hybride ouverte par les Wachowski pour déjà trois films qu'on a pas vraiment suivi de près. Qu'attendre alors d'un quatrième opus, toujours supervisé par Wiseman mais confié au tandem suédois Mans Marlind et Bjorn Stein ? Des deux zigotos, un rapide coup d'oeil sur imdb laisse à dire pas grand chose. De la licence non plus, sans doute trop fermée sur elle-même et sans enjeu pour intriguer. Pourtant tout n'est pas à jeter dans cette Nouvelle ère, et c'est encore les restes d'une alchimie entre la caméra et son actrice qui mérite de tenir, un peu.

    Gainée de cuir telle une Catwoman luisante, tranchant les gorges, atomisant les cervelles, bondissant des immeubles, Kate Beckinsale continue d'offrir son corps à ce monde ou vampires et lycanthropes se font la guerre. Dans une intro tonitruante, l'actrice fonce telle une Terminator animale, panthère noire éliminant tout sur son passage avec une belle précision du geste. Sans bouleverser la nouvelle série B numérique, cet Underworld laisse surgir, au milieu d'une intrigue insipide pour fan hardcore, quelques éclats de mise en scène non négligeables. La fluidité du mouvement, sa légèreté, son aisance à capter Kate Beckinsale comme un corps agile, félin, rapide, lisse, montre une maîtrise de l'espace pas si commune à Hollywood par les temps qui courent. Pas de quoi pavoiser (c'est parfois aussi très laid ou mal filmé), mais assez pour perpétuer sans honte un cinéma du corps mutant hérité, au plus loin, de Douglas Fairbanks. Film athlétique et de la célérité où les décors sont bâtis selon les dimensions ou les capacités des corps, cet Underworld apporte un peu plus d'eau au moulin de leur longue transformation. Eternel horizon du film de monstre, du super héros, du dessin-animé ou du demi-dieu.

Casting de Underworld : Nouvelle ère

Stephen Rea
Le docteur Jacob Lane
Michael Ealy
L'inspecteur Sebastian