Toutes les critiques de The Sessions

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Ce film est inspiré de l’histoire vraie de Mark O’Brien, qui a relaté dans un article mémorable son expérience avec une assistante sexuelle. En tant que tel, le projet est inatta-quable. Ben Lewin, avec une pudeur louable, n’ajoute pas de pathos au pathos et se permet même beaucoup d’humour, ce qui a l’heur de dédramatiser le calvaire (on l’imagine) vécu par le héros, toujours digne et sarcastique. Quant aux scènes de sexe, elles sont filmées avec la distance nécessaire. Il manque juste à ce « Touchables » un je-ne-sais-quoi d’euphorisant (surtout dans la mise en scène) pour rivaliser avec Intouchables, auquel on pense inévitablement. Et dire que le pauvre John Hawkes, qui donne une humanité folle à son personnage en ne jouant que de la tête, n’a même pas reçu une nomination aux Oscars, au contraire d’Helen Hunt, dont l’exploit se limite à une nudité full-frontal...

Les critiques de la Presse

  1. Le Parisien
    par Hubert Lizé

    « Intouchables » avait effleuré le sujet de la sexualité des handicapés, « The Sessions » lui donne une dimension convaincante, certes idéalisée, mais d’un réalisme rarement montré au cinéma.

  2. New York Post
    par Lou Lumenick

    « The Sessions » traite le sujet de l’intimité sans équivoque et avec honnêteté, rarement vu dans d’autres films.

  3. Pariscope
    par Dimitri Denorme

    « The sessions » est-il avant tout un film romantique ? Peut-être bien. Mais c’est une histoire d’amour bien particulière qu’il met en avant, une histoire qui brise les tabous avec éclat, sensibilité et humour.

  4. CinémaTeaser
    par Constantin Lacombe

    Sujet casse-gueule, traitement subtil, acteurs parfaits : Ben Lewin transcende le handicap.

  5. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Ne succombant jamais à la tentation du tire larmes, Lewin crée, à l'écran, une atmosphère déroutante. Sans fuir les situations qu'il a à montrer, il ne verse jamais dans le voyeurisme malsain, aidé en cela par l'interprétation magistrale de John Hawkes et d'Helen Hunt, bien trop rare au cinéma.

  6. Washington Post
    par Ann Hornaday

    Grâce à la lueur et l’assurance de Ben Lewin, les préoccupations pesantes du scénario ne sont pas trop imposantes, au contraire le réalisateur laisse place à une transcendance qui gagne le public petit à petit.

  7. Gala
    par La rédaction de Gala

    Malgré la lourdeur du sujet, Ben Lewin maintient l'émotion à distance raisonnable et rend ce film attachant à force, justement, de retenue.

  8. CNN.com
    par Tom Charity

    Une histoire d’amour différente des autres qui rompt discrètement les tabous, avec sensibilité et humour.

  9. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Ce film résolument optimiste fait un bien fou. La tendresse que Ben Lewin porte à ses personnages est communicative.

  10. Le Canard Enchainé
    par La rédaction du canard enchaîné

    Bien aidé par la fraîcheur du couple Hunt / Hawkes, chaperonné par l'excellent William H.Macy, ce film de Ben Lewin aborde un sujet délicat avec... délicatesse. Le sexe est remis à sa place, tout à la fois centrale et anecdotique.

  11. Newsday
    par Rafer Guzman

    Une histoire tendre, drôle sur le dépassement de soi, autant sur le plan physique que sur le plan émotionnel.

  12. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Le début de l’éveil à la vie et à l’envie d’un handicapé, un sujet jusque-là peu abordé au cinéma, est ici mis en scène avec une rare pudeur. Dans cette comédie romantique inédite, inspirée d’une histoire vraie, Helen Hunt, époustouflante, ose se mettre à nu au propre comme au figuré.

  13. Detroit News
    par Tom Long

    Un délice absolu.

  14. Seattle Times
    par Moira Mac Donald

    Une comédie et un drame à la fois avec le meilleur de chaque genre.

  15. Ecran Large
    par Perrine Quennesson

    Porté par des acteurs rayonnant de justesse, The Sessions est un feel good movie intelligent et jamais mièvre, qui parle sans fausse pudeur d'un sujet nécessaire qu'on a bien trop tendance à vouloir éluder.

  16. Miami Herald
    par René Rodriguez

    La performance de Hawke est l’élément le plus remarquable du film mais Hunt donne à ce film bouleversant et drôle toute son âme.

  17. Evene
    par Olivier De Bruyn

    Qu'est-ce que la virilité ? Comment apprend-on et accepte-t-on le plaisir quand on le découvre si tardivement et dans de telles conditions ? Pour tenter de répondre à ces questions, Lewin use de l'ellipse, ne montre rien de trop et, surtout, met en scène un double apprentissage sensuel et amoureux : celui de Mark, certes, mais également celui de Cheryl, gravement ébranlée (si l'on ose dire) par son aventure. Dans la peau frémissante de l'héroïne, la toujours excellente Helen Hunt fait preuve d'un charme et d'une discrétion qui conviennent idéalement à ce film surprenant.

  18. L'Express
    par Julien Welter

    Fort de ces deux comédiens magnifiques, le réalisateur Ben Lewin n'a aucun mal à signer une comédie dramatique drôle et émouvante sur le sujet tabou de la sexualité des handicapés.

  19. Chicago Sun Times
    par Robert Ebert

    Ce film va à l’encontre des clichés des films d’amour, il nous montre avant tout qu’on doit être conciliant l’un envers l’autre.

  20. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Sur un sujet délicat, l'amour chez un handicapé, Ben Lewin signe un film drôle et profond.

  21. Newark Star-Ledger
    par Stephen Whitty

    Un film de la sorte se construit autour d’une performance unique et John Hawkes, si méchant dans « Winter’s Bone » porte le personnage ici d’une manière démentielle.

  22. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Cette œuvre forte, évidemment destinée à un public averti, se fait marquante lorsque le spectateur prend conscience que l’entrée du personnage dans l’univers de la sensualité est précédée d’un grand vide  : ce corps-là, aucune main ne l’avait jamais révélé à lui-même. De ce point de vue, The Sessions est avant tout un film sur la nécessité de toucher et d’être touché pour vivre.

  23. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    Il est rare que le cinéma américain fasse la promotion du désir érotique. (...) L'arrivée d'un film qui met en scène l'épanouissement d'un personnage à travers l'accomplissement de ce désir est une plaisante surprise.

  24. Têtu
    par Louis Maury

    Une love story originale, tendre et délicate avec un duo brillant: John Hawkes et Helen Hunt.

  25. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Décidé à perdre sa virginité, Mark a recours aux « services » de Cheryl, une thérapeute sexuelle, par ailleurs mère de famille, et ce avec la bénédiction d’un prêtre ouvert d’esprit. Shocking ? Au contraire, le sexe, ici, coule de source, comme une chose naturelle et positive. Si la réalisation est purement fonctionnelle, Ben Lewin trouve le ton juste, sans jamais verser dans le pathos.

  26. Toutlecine.com
    par Anne-Laure Thirion

    Le film est parsemé de touches d'humour, l'interprétation de The Sessions - William H. Macy William.H.Macy est particulièrement marquante. Il est parfait dans ce rôle de prêtre non conventionnel et non conformiste, il nous fait souvent sourire et ses apparitions à l'écran sont jouissives. The Sessions ne se présente donc pas comme une romance « classique », il est bien question ici d'amour mais surtout d'une quête vis-à-vis de lui, de ne pas apprendre à aimer mais à s'aimer soi-même, à mieux s'apprivoiser pour séduire et réciproquement.

  27. Critikat.com
    par Benoît Smith

    un film en demi-teinte, qui exploite fidèlement son « sujet de société » sans l’explorer vraiment, s’ouvre des voies narratives pour mieux s’en détourner, se conclut sur un parallèle ambigu (comparaison entre le beau cercueil qui accueille sa dépouille et le cercueil de métal qui a enfermé et prolongé sa vie). Reste ce qu’il a dessiné au passage – entre l’honnêteté certaine de l’approche et la légère fadeur d’un manque de part pris plus audacieux – : le portrait d’un homme qui a cherché à se sentir pleinement humain au lieu d’objet de pitié horizontal, et qui, cela accompli, a achevé de se définir par ses derniers choix.

  28. NewYorker
    par David Denby

    Le film est si sensible et apprivoisé qu’il dissimule les vraies réponses à nos questions.

  29. A voir à lire
    par Estelle Charles

    Avec ce premier long-métrage, Ben Lewin met en image avec grâce et subtilité l’envolée amoureuse d’un poète paralysé. Un coup d’essai original et touchant enrayé par l’académisme de la forme.

  30. Télérama
    par Frédéric Strauss

    Un sujet délicat abordé avec un naturel étonnant, parfois simplificateur. La subtilité est surtout dans le jeu des acteurs.

  31. Public
    par La rédaction de Public

    Basé sur une histoire vraie, le film nous offre un magnifique duo d'acteurs.

  32. Time Out
    par Anaïs Bordages

    Si le film de Ben Lewin n’atteint jamais une véritable profondeur dramatique, il reste quand même un excellent divertissement, tendre, léger et surtout, d’une rare honnêteté.

  33. Les Inrocks
    par Léo Soesanto

    The Sessions opte pour les grosses ficelles du mélo, la complexité du sujet, peu vu au cinéma, passe à la trappe. Le gag récurrent de l’éjaculation précoce y devient la signature du film, trop rapide, trop effleuré.

  34. Excessif / TF1 News
    par La rédaction de Excessif / TF1 News

    Le meilleur du film réside dans cette interaction charnelle entre deux personnages unis par un lien fragile - la manière dont ils bougent leurs corps, s'extraient de leurs conditions ou sont finalement confrontés au même malaise social. Le reste obéit sans surprise aux poncifs du cinéma indépendant US, des personnages archétypaux au formatage de la mise en scène en passant par le contre-emploi des acteurs et la pesante leçon de vie et de tolérance. Il est vraiment temps de se recycler.

  35. Le JDD
    par Alexis Campion

    Dans cette histoire édifiante, inspirée par l'histoire vraie de Mark O'Brien, un poète-journaliste de la cause handicapée qui fut médiatisé dans les années 1990, il y a une façon très américaine de combiner les principes et les nécessités, la morale et le libertinage. C'est parfois sympathique et drôle, mais abordé avec une mise en scène trop proprette pour parer à l'ennui.