Titre original Ong-Bak 2
Date de sortie 22 juillet 2009
Réalisé par Tony Jaa, Pana RITTIKRAI
Avec Tony Jaa , Petchtai WONGKAMLAO , Santisuk PROMSIRI
Distributeur EuropaCorp
Année de production 2009
Pays de production TH
Producteurs Panna RITTIKRAI Prachya Pinkaew
Genre Film d'aventures, Film de karaté, Action

Synopsis

Thaïlande, XVème siècle. Prisonnier de marchands d'esclave qui comptent se débarrasser de lui en le livrant aux crocodiles, le jeune Tien est sauvé par le mystérieux Chernang, commandant des bandits de Garuda. Sous son aile, l'enfant va bientôt apprendre à maîtriser une multitude d'arts martiaux, les techniques guerrières et le maniement de nombreuses armes blanches. Désormais adulte, Tien passe avec brio les épreuves faisant de lui un combattant accompli, et devient l'un des membres les plus respectés des Garuda. Mais le jeune homme est animé depuis son enfance par un sombre désir de vengeance que rien ne pourra arrêter. Sa cible : le terrible seigneur Rajasena, responsable de ses malheurs passés, et qu'il ne pourra atteindre qu'une fois ses redoutables lieutenants vaincus…

Critiques de Ong-Bak 2, la naissance du dragon

  1. Première
    par Delphine Drieu La Rochelle

    Si Tony Jaa est bon acteur il est loin d'etre réalisateur. En reprenant les rênes du second opus d'Ong Bak, un des films de baston les plus efficaces de son époque, Jaa commet toutes les erreurs d'un premier film. Il consacre beaucoup trop de plans à se mettre lui même en valeur et la finesse est totalement hors de propos. C'est tout juste si un panneau "FIGHT!!!" ne clignote pas en haut à droite quand le Tony nous offre une performance de muay thai. Rien de grave cependant car les chorégraphies valent leur pesant de cacahouètes et rien que pour son éblouissante scène d'épreuve où Tony alias Ting doit se colter à des représentants de tous les arts martiaux d'Asie on en trémousse de satisfaction dans les fauteuils. Non la vraie frustration vient de la fin, la plus aberrante qui soit, qui vient clore deux heures de feu d'artifice de façon comment dire? Raplapla... Si le premier Ong Bak était un vrai coup de poing dans la gueule, celui-ci s'apparente plus à un coup de savate de ma grand-mère. A réserver aux fans donc.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    Jaa, qui joue, coécrit et réalise, a voulu trop en faire. L’écriture, rudimentaire, fournit un fil conducteur à peine assez solide pour justifier une suite quasi ininterrompue de scènes d’action. Si certaines sont spectaculaires, on peut regretter l’époque où Jaa ne se battait qu’à mains nues. Ici, les giclées de sang en images de synthèse manquent fatalement du réalisme qui faisait autrefois la force de ses cascades réalisées sans trucage. La mise en scène, quant à elle, est plombée par un recours incessant aux changements de vitesse, procédé habituellement utilisé pour masquer une incapacité à chorégraphier l’action. À l’évidence, Tony Jaa devrait rester à sa vraie place : devant la caméra.

Casting de Ong-Bak 2, la naissance du dragon

Santisuk PROMSIRI
Le seigneur Sihadecho