Les cavaliers de l'apocalypse

Un cinéaste venu du clip qui aime plus les filtres de couleur que la narration. Un acteur affichant la conviction d’un fonctionnaire le vendredi à 17 heures... On ne s’était jamais demandé à quoi pourrait ressembler Seven rejoué par une MJC de la banlieue de Chicago. Sûrement à ça. En mieux ?

Le film mêle une esthétique sadique à la Saw, avec un scénario à la Seven. Du déjà-vu, en somme, recyclé ici avec de grosses ficelles, un bon lot d'incohérences, une morale inepte, étalée à la truelle, et un happy end qui tombe littéralement des yeux. Le suspense ne fonctionne pas, l'effet de terreur non plus tant tout cela sonne faux.