Toutes les critiques de Les Femmes de l'ombre

Les critiques de Première

  1. Première
    par Eve Gimenez

    Pour son nouveau film Les Femmes de l’ombre, Jean Paul Salomé a voulu faire un film d’action en mettant en lumière un fait historique méconnu : l’engagement des femmes dans la résistance. Mais ici, l’Histoire cannibalise l’histoire. Les décors et costumes ont fait l’objet d’une reconstitution sérieuse. Trop sérieuse. Et cette obsession de véracité prend finalement le pas sur le travail des scènes dramatiques, qui font souvent sourire. Bâclées, surjouées, les séquences où les femmes tentent d’exister tombent à plat. On s’attend à voir les personnages féminins créer des liens mais en vain. Le film ressemble au travail d’un élève sérieux : correct, mais ennuyeux.

  2. Première
    par Didier Roth-Bettoni

    Sans aller jusqu'à prétendre que l'on tient là un bon film de guerre ou un hommage aux femmes engagées dans la Résistance, on suit sans déplaisir les aventures de ces cinq drôles de dames (...) Réalisé sans trop d'esbroufe mais avec une certaine efficacité, Les femmes de l'ombre est bien plus centré sur son quintette d'héroïnes sexy aux caractères forcément opposés que sur l'Histoire qui les conduit au bout d'elles-mêmes. Dans ce simple divertissement musclé, le ridicule n'en finit pourtant pas de pointer de son nez (...).

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Ce n'est pas tout à fait du von Sternberg, rêve « queer » de femmes flingueuses, porte-jarretelles sous l'uniforme. Mais, aux côtés de Marceau, sexy tireuse d'élite, Julie Depardieu, la reine du second rôle pittoresque, et surtout la délicieuse Marie Gillain, en jouisseuse froussarde, donnent agréablement vie à ces petites cousines de Lucie Aubrac, combattantes improvisées et téméraires sur le fil. Soyons franc : on l'aime moins quand le film perd sa « ligne claire », très BD, pour une dramatisation moins maîtrisée - ainsi le martyre du personnage joué par Deborah François. Le reste de l'intrigue le prouve, nul besoin d'être sentencieux ou solennel pour faire passer le caractère exceptionnel de ces destins.

  2. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Ce film, inspiré de faits réels sur la résistance active des femmes pendant la Seconde Guerre mondiale met en lumière des faits encore méconnus. Mais cette charge héroïque reste peu crédible.

  3. Paris Match
    par Christine Haas

    L'héroïsme est au cœur de ce sujet ambitieux qui rend hommage aux femmes de la Résistance à travers une vision plutôt romanesque. Malgré l'esthétique télévisuelle, les personnages caricaturaux, les situations clichés et les dialogues frôlant parfois le ridicule, ce film d'action se laisse voir comme un divertissement efficace.

  4. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Le sujet est passionnant, le résultat décevant. La mise en scène n'a pas la carrure de ses ambitions et l'interprétation est en mode aléatoire. N'est pas Melville qui veut.