Toutes les critiques de Les bien-aimés

Les critiques de Première

  1. Première
    par Julien Samy

    (...) si les Biens-aimés n'a sans doute pas la fraîcheur miraculeuse des Chansons d'amour, Honoré a cependant assez d'atouts dans sa manche pour soutenir une fois de plus le parallèle avec son illustre modèle [Jacques Demy]. Plus dispersée, la seconde partie s'effiloche quelque peu en chemin. La faute à des personnages masculins manquant de consistance et une baisse de régime du compositeur. Mais le face-à-face entre la féminité resplendissante de Deneuve et le charme ténébreux de Chiara Mastroianni fait durer le plaisir.

  2. Première
    par Eric Vernay

    Présenté en clôture du Festival de Cannes, le nouveau film de Christophe Honoré ne nous a pas totalement réconciliés avec le cinéma post-Demy de l'auteur de Non ma fille, tu n'iras pas danser. Si cette chronique familiale sur deux générations mère-fille ne manque pas d'attraits, Les Bien-aimés est surtout sauvé par son casting.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Louis Guichard

    On peut vivre sans l’autre, mais on ne peut vivre sans l’aimer, telle est la morale de ce magnifique traité du manque.

  2. Télé 7 jours
    par Viviane PESCHEUX

    Chapeau à Christophe Honoré : sa fresque romanesque et musicale touche en plein cœur.

  3. StudioCiné Live
    par Denis Rossano

    Les Bien-aimés nous offrent le duo sublime que forment Chiara Mastroianni, plus belle que jamais, et sa maman, Catherine Deneuve, absolument bouleversante. On est heureux de pleurer grâce à elles.

  4. Nouvel Obs
    par Xavier Leherpeur

    Il serait dommage d’appréhender "les Bien-Aimés" comme un simple prolongement des "Chansons d’amour". Nous sommes à l’évidence en terrain connu (une variation musicale et référencée du chassé-croisé romanesque), mais le nouveau film de Christophe Honoré atteste d’une incontestable maturité dans l’écriture et d’une maîtrise plus ambitieuse du genre.

  5. StudioCiné Live
    par Thomas Baurez

    Dommage toutefois que cette partition – la plus ambitieuse d’Honoré à ce jour – perde du souffle à trop vouloir jouer sur plusieurs tableaux. La dimension chorale de l’entreprise laisse ainsi des histoires et des personnages en rade et brise certains élans dramatiques.

  6. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Une voix off, des mélodies pas toujours inoubliables, le printemps de Prague, un vol pour New York le 11 Septembre, l'ensemble a des allures de conte, le charme des dessins à la craie sur les trottoirs. La vie se feuillette comme un album de photos un peu jaunies. Milos Forman est un gros nounours à lunettes. Même Louis Garrel est supportable. Miracle.

  7. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Classique, le triangle amoureux commence à tourner, et ses angles à trancher de plus en plus sauvagement dans le vif des sentiments. (...) Il y a là quelques unes des plus belles scènes tournées par Christophe Honoré, qui n'a pas son pareil pour insuffler vitesse et incongruité dans son moteur tragique.

  8. Les Cahiers du cinéma
    par Jean-Philippe Tessé

    Quiconque est rétif au style musical et cinématographique de Christophe Honoré ne sera pas davantage convaincu par ce film que par les autres.

  9. A voir à lire
    par Christophe Butelet

    Après le déroutant et mineur Homme au bain, Christophe Honoré revient à la comédie musicale dans un film qui traverse les époques.

  10. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    On retrouve la tension si caractéristique du cinéma d'Honoré entre légèreté et mélancolie, qui finira par submerger le film dans une grande déferlante.

  11. Positif
    par Yann Tobin

    Au passif, un scénario laborieux qui multiplie les coups de théâtre arbitraires, et une photo plate, sans invention, peu flatteuse pour les actrices.