Toutes les critiques de Le procès de Viviane Amsalem

Les critiques de Première

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Deux heures entre quatre murs gris, sans autre action que le débat entre les parties et les juges : le dispositif théâtral mis en place par Ronit et Shlomi Elkabetz peut effrayer. Crainte vite dissipée par la puissance de la tragédie qui se joue ici et dont la caméra enregistre cliniquement les soubresauts, sans partialité. Du cinéma, il y en a partout, dans cette histoire originale formidablement dialoguée, dans la cohérence et la persistance du point de vue (toujours celui du personnage qui parle), dans la composition des cadrages, dans la qualité de l’interprétation... Mais évidemment, ce que l’on retient,
    c’est le portrait saisissant que les Elkabetz dressent en creux de leur pays, à la fois moderne et féodal en ce qui concerne la condition de la femme, irréductiblement liée au bon vouloir des hommes.
    Le constat, implacable, fait froid dans le dos.

Les critiques de la Presse

  1. Le JDD
    par Danielle Attali

    Ce film, au rythme qui ne lâche jamais, vous met sous tension. Impossible de décrocher. il en dit également long sur la "moderne" société israélienne, sur la liberté des femmes dans un monde régi par les hommes. Un procès glaçant, hypnotique et fascinant.

  2. Nouvel Obs
    par Sophie Grassin

    Inspirée par la mère des réalisateurs, cette satire, qui brasse trois langues (hébreu, français, arabe), est une ode au jeu, au verbe, à la conviction. Et, pour ses deux auteurs, une sacrée prise de position.

  3. Paris Match
    par Alain Spira

    Réalisé avec une virtuosité impressionnante, " Le procès de Viviane Amsalem" est une sorte de pagnolade casher qui en dit long sur le droit des femmes mariées en Israël. Drôle à en pleurer, triste à en sourire, anachroniquement contemporain, ce film ubuesque a de quoi nous faire perdre notre hébreu, mais pas notre temps…

  4. TLC - Toute la Culture
    par Hugo Saadi

    Des témoins aux personnages principaux en passant par les jurés, ils arrivent tous à convaincre et garder l’attention du spectateur intacte. avec une mention spéciale à Ronit Elkabetz qui interprète Viviane de façon magistrale. C’est donc une critique bien construite et bien rythmée que proposent Shlomi et Ronit Elkabetz, une critique ouverte à la politique du divorce dans le mariage religieux israélien et les statuts de la femme qui en découlent.

  5. L'Humanité
    par Dominique Wideman

    On se désole, on rit parfois, cocasserie ou nervosité, on attend surtout, entièrement capté par les ressources du cinéma mises en oeuvre, au rang desquelles l'excellence de tous les acteurs.

  6. Marianne
    par Danièle Heymann

    En un captivant huis clos, Ronit et Shlomi Elkabetz achèvent avec "Le Procès de Viviane Amsalem", leur trilogie sur la place (...) de la femme dans la société israélienne et (...) parviennent à filmer jusqu'aux états d'âme. La cause est entendue, les Elkabetz ont gagné leur procès.

  7. A voir à lire
    par Alexandre Jourdain

    Avec ce huis-clos kafkaïen doublé d’une dimension pamphlétaire corrosive, les Elkabetz concluent de façon remarquable leur trilogie de la claustration. Une œuvre minimaliste et brillante.

  8. Ouest France
    par La rédaction de Ouest France

    Un long huis clos à la fois tragique et absurde. Dépeint avec minutie par Ronit et Shlomi Elkabetz, le tableau réaliste d'une société cadenassée dans ses préceptes religieux.

  9. Direct Matin
    par La rédaction de Direct Matin

    Huis-clos à la mise en scène épurée, ce film judiciaire brandit l’absurdité d’une loi religieuse.

  10. Le Monde
    par Franck Nouchi

    Reste à espérer que ce beau film, magnifiquement interprété par Ronit Elkabetz et Simon Abkarian, suscitera un débat, non seulement en Israël, mais aussi dans les communautés juives à travers le monde. Rien n'est moins sûr…

  11. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    À travers ce drame intimec c’est bien sûr la condition féminine actuelle en Israël qui est scrutée par les réalisateurs. Sans rien dénoncer, sans diaboliser non plus un camp ou l’autre, le long-métrage observe chirurgicalement et fait de cette façon un constat encore plus glaçant pour la femme israëlienne en particulier, pour les femmes en général.

  12. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Huis clos âpre et électrique, ce troisième film de Ronit & Shlomi Elkabetz est un nouveau coup de maître.

  13. Elle
    par Florence Ben Sadoun

    Un huis clos étoufant, brutal, parfois comique et finalement très émouvant qui clôt magnifiquement la trilogie écrite, réalisée et jouée par Ronit Elkabetz sur la vie de Viviane Amsalem.

  14. Libération
    par La rédaction de Libération

    Nous ne dirons rien de la fin de ce film tragique et souvent drôle, car frôlant l’absurde, juste qu’il ne faut en aucun cas rater cette scène où Elisha doit prononcer la phrase qui, dans la loi rabbinique, permet à l’époux de rendre à sa femme sa liberté : "Et te voici permise à tout homme."

  15. Version Femina
    par Valérie Robert

    C’est grave et drôle – lorsque la famille et les voisins viennent témoigner –, poignant et absurde, d’une vérité absolue.

  16. Dauphiné Libéré
    par La rédaction du Dauphiné Libéré

    Le combat d’une femme pour sa liberté, dans un film tout de tension et de révolte.

  17. Le Figaro
    par Eric Neuhoff

    Ce film ou la difficulté de se séparer en Israël pour une femme. Sobre, captivant et drôle.

  18. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Austère dans sa forme, éprouvant en raison du désespoir de Viviane, émouvant grâce au jeu impeccable de ses acteurs, ce film passionne de bout en bout par le portrait qu’il dresse du pays et de la condition des femmes.

  19. Sud Ouest
    par La reédaction de Sud Ouest

    C’est toute la force et la beauté du film qui reste entre les quatre murs de la salle et fait du temps qui passe son arc désespérant.

  20. StudioCiné Live
    par Xavier Leherpeur

    Un film grinçant sur la place des femmes dans la société israélienne. Magistral!

  21. Télérama
    par Cécile Mury

    Divorce à l'israélienne : Ronit et Shlomi Elkabetz filment en huis-clos l'ultime déchirement d'un couple. Cinq ans de bataille juridique, dans un système où la séparation n'est possible qu'avec le consentement du mari. Tragi-comique et passionnant.

  22. Le Canard Enchainé
    par David Fontaine

    Un huit clos rigoureusement construit - filmé à hauteur de regard humain - au sein duquel la salle du tribunal devient le théâtre des passions, des éclats et des coups bas entre époux, avocats, et juges-rabbins.

  23. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Chronique d’une séparation contrariée par un tribunal rabbinique, dans un style à la théâtralité élaborée.

  24. Le Point
    par François-Guillaume Lorrain

    Comme dans Une séparation de l'Iranien Farhadi, toute une société défile, tragi-comique, avec ses points de vue contradictoires qui se retrouvent dans une mise en scène d'une grande intelligence où le regard, et le point de vue aussi, change tour à tour. Seul subsiste le mur de silence, entre mari et femme, et le déni de justice d'un tribunal rabbinique qui évoque parfois un tribunal kafkaïen.

  25. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Actrice et réalisatrice, Ronit Elkabetz (Les Sept Jours, La Visite de la fanfare) porte ce huis clos à la fois intense et ubuesque, poignant et souvent dénonciateur, et en tout cas original.

  26. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Il faut mentionner une actrice démentielle (Ronit Elkabetz) et une élégance permettant d'échapper à la démonstration, autorisant l'humour entre deux séquences révoltantes.

  27. L'Express
    par Eric Libiot

    Le principe de réalité se heurte ici au réalisme cinématographique qui place le film en deçà de l'attention qu'on peut lui porter.

  28. Les Cahiers du cinéma
    par Ariel Schweitzer

    Par sa manière de basculer en permanence de la comédie au drame, entre Kafka et la comédie italienne, ce dernier volet de la trilogie de Ronit et Shlomi Elkabetz, sûrement le plus convaincant, exprime une profonde inquiétude quant à l’avenir du pays.