Toutes les critiques de Insaisissables

Les critiques de Première

  1. Première
    par Thomas Agnelli

    Après avoir enchaîné les superproductions, Louis Leterrier (Le Choc des Titans) s’improvise cette fois prestidigitateur pour réaliser ce film au casting cinq étoiles et au scénario riche en tours de passepasse. Une bonne idée même si son numéro de magie s’avère plus proche du style de David Copperfield que de celui de Houdini. Influencé par Le Prestige,
    de Christopher Nolan, le cinéaste a pensé qu’une mise en scène ostentatoire (travellings et lents mouvements de caméra à en donner le tournis) ferait illusion. Or, il manque l’essentiel : le mystère et l’incertitude, inhérents au genre, qui auraient rendu cet Insaisissables moins déchiffrable. Heureusement, Leterrier est soutenu par des comédiens hétéroclites qui, sans livrer les performances du siècle, prennent plaisir à se rencontrer, à se tromper et à se renvoyer la balle. Un écheveau manipulateur qui divertit jusqu’à la révélation finale, assez prévisible.

Les critiques de la Presse

  1. Chicago Sun Times
    par Ignatiy Vishnevetsky

    « Insaisissable » est très divertissant parce qu’il pousse le ridicule loin. Il est tapageur et jetable.

  2. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Entre Las Vegas, Paris, New York et la Nouvelle-Orléans, les aventures des Robins des bois prestidigitateurs tiennent le spectateur en haleine grâce à un scénario inventif.

  3. L’Ecran Fantastique
    par Pascal Pinteau

    Si les coulisses de cet art ont été plusieurs fois explorées sur le grand écran, jamais la magie à grand spectacle n'avait été aussi bien filmée.

  4. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    A l’image d’un tour de magie, Insaisissables est un pur divertissement qui n’existe et n’est construit que pour faire plaisir à son public. Mission archi remplie par Leterrier et son très séduisant casting.

  5. Le Canard Enchainé
    par Jean-François Julliard

    Même si par moments, la frime prend le pas sur la vraisemblance, le film de Louis Leterrier est fort prenant. Il est bien rythmé par une musique et des percussions qui pourraient parfois gagner à être plus discrètes.

  6. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Des voleurs qui détroussent les méchants avec panache et humour : le spectre d’ Ocean’s Eleven plane sur ce polar malin à la mise en scène élégante. Un divertissement aussi léger que jubilatoire, mené par un casting impeccable.

  7. USA Today
    par Scott Bowles

    Un casting exemplaire et une intrigue fragile dont la logique disparait encore plus vite qu’ un lapin dans un chapeau.

  8. Entertainment Weekly
    par Owen Gleiberman

    Les acteurs, incluant Morgan Freeman, le traitre qui n’est là que pour révéler les secrets des magiciens ont l’air de prendre tellement de plaisir que l’on pardonne tous les moments arbitraires du film.

  9. Public
    par Florence Roman

    Casting international et budget maousse pour cette histoire de magiciens superstars spécialisés dans le braquage de banques et poursuivis par toutes les polices. C’est un peu bling-bling et très démonstratif mais ça se laisse voir.

  10. Detroit News
    par Tom Long

    Un film beaucoup plus prometteur que ce qu’il livre vraiment, même si le casting est sympa à regarder, on ressent de la magie quelques temps et après ça disparait.

  11. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    À l’image de ses personnages, le Frenchy Louis Leterrier aime nous en mettre plein la vue, au risque de verser dans le tape-à-l’œ'œil. À l’'aide d’un casting VIP, il assure le job avec ce
    divertissement estival. Plaisant : oui. Magique : hélas non !

  12. Arizona Republic
    par Bill Goodykoontz

    « Insaisissable » est un film sur la magie, le plus étonnant c’est comment le réalisateur a pu rendre un casting excellent si fade.

  13. L'Express
    par Julien Welter

    En dépit d'un abracadabrantesque final un peu décevant, Insaisissables s'impose comme la série B de l'été grâce à deux trucs hérités des prestidigitateurs du 7e art. D'abord, la distribution réunit Jesse Eisenberg, Woody Harrelson et bien d'autres acteurs que l'on a plaisir à retrouver en mode léger. Ensuite, malgré les effets spéciaux numériques qui tuent le réalisme des situations, le récit ménage jusqu'au bout les questions du "pourquoi? " et du "comment? ". Ce n'est pas la grande illusion, mais le tour de passe-passe fait sourire.

  14. Washington Post
    par Stephanie Merry

    Un film excentrique avec des personnages décalés.

  15. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Si ce Prestige dopé au spectaculaire constitue son film le plus réussi et le plus ludique à ce jour, il se perd dans une atmosphère inutilement bruyante (pourquoi ce flot ininterrompu de musique? ) et la conduite trop scolaire d'un récit cousu de fil blanc qui finit par ressembler à trois épisodes d'une série mis bout à bout.

  16. Seattle Times
    par Moira MacDonald

    A part quelques moments irrésistibles, c’est un film qu’on regarde en regrettant de ne pas avoir été en voir un autre.

  17. Critikat.com
    par Ferhat Abbas

    Conçu en effet comme un véritable tour de magie, dont le spectateur serait à la fois le public et la victime de l’illusion, ce nouveau long-métrage de Louis Leterrier tombe rapidement dans un piège archétypal qui laisse peu de place au doute quant à l’efficacité de son dispositif dramatique.

  18. Boston Globe
    par Mark Feeney

    Imposant, bruyant, habile et vide.

  19. Les Inrocks
    par Théo Ribeton

    Insaisissables cale hélas très vite chaque fois qu’il entre en surchauffe, si bien qu’on accueille avec une méfiance grandissante ses emballements. La méthode Leterrier, véritable pédale de frein du film, traîne un scénario rouillé et désespérément explicatif, dont la plus grande erreur est de croire qu’un tour de magie est fait pour qu’on nous montre le truc.

  20. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Aussi étonnant et grisant qu’un tour de magie réussi, ce thriller à tiroirs multiplie les chausse-trapes pour mieux dissimuler sa totale vacuité. Divertissement assuré.

  21. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Une idée séduisante, une distribution impressionnante, ne suffisent pas tout à fait à séduire.

  22. Christian Science Monitor
    par Peter Rainer

    Un de ces films aux prémisses formidables mais à la suite beaucoup moins agréable.

  23. Rolling Stone
    par Peter Travers

    Il faut des compétences en magie noire pour faire disparaitre à l’écran tout le talent de ce casting de renom. C’est exactement le résultat que nous procure « Insaisissable ».

  24. Version Femina
    par Anne Michelet

    Bien moins ambitieux que le modèle précité, Insaisissables promène son intrigue un peu lâche dans le seul but d’accéder au rang de divertissement estival. Il y parvient, sans faire illusion.

  25. Los Angeles Times
    par Gary Goldstein

    Avec tous ces talents à l’écran et aucune erreur au niveau de la performance, le film ne livre rien d’intéressant.

  26. New York Daily News
    par Elisabeth Weitzman

    Vous voulez des grands acteurs ? du flirt ? des braquages, des frissons, des courses poursuites, des explosions, des lapins qui disparaissent dans des chapeaux ? Tout est là pour palier au néant de ce film.

  27. Film.com
    par William Goss

    Ce film est comme du papier à brûler, il s’enflamme joyeusement pour se volatiliser de nos mémoires sans laisser une trace.

  28. Chicago Reader
    par J.R. Jones

    Un de ces thrillers où on s’attend à une fin apocalyptique mais le scénario cumule tellement d’incohérences qu’au final la fin n’a rien de surprenant.

  29. Hollywood Reporter
    par Todd Mc Carthy

    Un divertissement superficiel, une mixture sans substance, un thriller aussi fugace qu’un tour de magie, le suspense et l’intérêt ne sont pas suscités car toute la matière se situe dans les personnages.

  30. Time Magazine
    par Richard Corliss

    Le réalisateur Louis Leterrier a l’énergie mais pas la grâce visuelle qui va avec l’élégance malfaisante de ses personnages.

  31. NPR
    par Joel Arnold

    Le réalisateur fait des promesses qu’il ne tient pas.

  32. CinémaTeaser
    par Emannuelle Spadacenta

    "Insaisissables" irrite par son laisser-aller et sa quête perpétuelle du style au détriment du fond.

  33. New York Times
    par Stephen Holden

    Ce film étourdi perd le fil pour devenir une assommante et frénétique chasse à l’homme.

  34. Télérama
    par Jeremie Couston

    La caméra montée sur ressorts et l'accumulation de cascades abracadabrantes rendent le spectacle épuisant et les tours de magie guère crédibles.

  35. Evene
    par Etienne Sorin

    Le premier tour de magie des « Quatre Cavaliers » à Las Vegas donne le ton : le film ressemble à un show moche et vulgaire. Les mouvements de caméra donnent le tournis mais ne font pas longtemps illusion. Leterrier est un bourrin qui préfère les poursuites en bagnole à tout le reste (récit, dialogue, acteurs). Il faut croire que les voitures s’exportent mieux que le cinéma.

  36. Toutlecine.com
    par Kevin Renard

    Polar raté de Louis Leterrier (Le choc des Titans), Insaisissables a beau tenter d’en mettre plein la vue avec sa réalisation stylisée et son intrigue pseudo-intelligente, le résultat final s’apparente plus à une purge scénaristique à peine rattrapée par une surenchère d’effets esthétisants.

  37. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Tout cela serait divertissant, n'était la concurrence rude. Louis Leterrier n'est pas Christopher Nolan encore moins David Mamet. Sa mise en scène (gabegie d'effets, travellings pompiers, mouvements de caméra incessants) flirte avec le mauvais goût et le scénario qu'elle illustre peine à rivaliser avec celui de classiques comme "Le Limier" (Mankiewicz) ou de "L'arnaque" (George Roy Hill), vrais écheveaux manipulateurs qui en leur temps pouvaient prétendre à faire tomber le spectateur de sa chaise. Pour un film qui se voulait insaisissable...

  38. Les Fiches du cinéma
    par La redaction de Les Fiches du Cinema

    Fondé sur une fascination malsaine pour l'argent, Insaisissables, supercherie de Louis Leterrier, est un film qui, de toute évidence, assimile le spectateur au dindon de la farce. Farce qui au demeurant n'est ni drôle, ni excitante.

  39. Time Out
    par Trevor Johnson

    Animé, flamboyant mais on ne s’implique pas vraiment.