Titre original Henry
Date de sortie 31 mars 2010
Réalisé par Kafka, Pascal Rémy
Avec Elise Larnicol , Bruno Ricci , Kafka
Scénariste(s) Pascal Rémy
Distributeur Shellac
Année de production 2010
Pays de production FR
Genre Comédie

Synopsis

Henry ne peut s'en empêcher : il faut qu'il truande, qu'il magouille, qu'il complote... Il n'y peut rien, c'est sa nature ! Coups tordus, compromissions, mensonges, trahisons sont le quotidien de ce guitariste de bal populaire de province. Et rien ne lui répugne : faire interner sa soeur dépressive, spolier la mère éplorée d'un ami décédé, se compromettre avec un parti d'extrême-droite...

Critiques de Henry

  1. Première
    par Delphine Drieu La Rochelle

    Insensible à à peu près tout sauf aux gros nichons, Henry est un bel enfoiré. Assurément le plus caustique et sarcastique de l’année 2010, le film de Francis Kuntz présente un héros si détestable qu’il devient presque impossible de le haïr réellement. Interprété par son réalisateur, Henry, gros naze chevronné se fout royalement des autres et fascine à un tel point qu’on en vient, en fin de compte, à se détacher totalement de toute valeur pour simplement jouir du spectacle de ce misanthrope et des sales tours qu’il joue à son entourage. Reconversion réussie pour le journaliste Grolandais qui donne vie avec sincérité à ce vieux garçon aigri et « je-m-en-foutiste », secondé par une Elise Larnicol géniale en dépressive soumise à son odieux grand frère. Si le film pèche parfois par maladresse et excès de bonne volonté, le résultat se regarde avec une vraie satisfaction immorale.

  2. Première
    par Gérard Delorme

    En perpétuel équilibre entre farce et caricature, Kuntz amuse mais n'exagère jamais, toujours à la mesure d'un personnage dont la médiocrité est à la fois une force et une faiblesse (...). Étonnamment, Kuntz évite aussi de provoquer le dégout. La parenté de Kuntz avec ses complices de Groland est évidente, mais il se pose surtout en hériter de Jean Yanne, dont il a l'esprit de provocation et une salutaire absence de pudeur quand il s'agit d'incarner l'ignominie.