Toutes les critiques de Early Winter

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    De silence en non-dits, de colères inexpliquées en disputes nourries, le quotidien d’un couple avec enfants, au Québec. Petit à petit, notre point de vue, d’abord focalisé sur l’épouse, change. Parfois un peu trop conscient de ses effets (voire de leur absence), le film est une observation juste et cruelle du "tout le monde à ses raisons" de Renoir

Les critiques de la Presse

  1. Culture box by france Tv
    par Pierre-Yves Grenu

    (...) impossible de décrocher une seconde, grâce aux talents conjugués du réalisateur et de ses comédiens. Un bijou de justesse.

  2. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Les deux acteurs créent avec presque rien : une phrase à demi convaincue, un léger mouvement d’épaule ou de sourcil, un regard égaré. C’est plus qu’il n’en faut à Suzanne Clément et Paul Doucet pour donner à l’impossible tableau toute sa silencieuse ampleur.

  3. Nouvel Obs
    par La rédaction du Nouvel Obs

    C’est beau, lent, distancié : si on se laisse prendre, c’est admirable. Sinon, c’est, comment dire ?, long.

  4. Télérama
    par Pierre Murat

    Quelque chose va craquer, on le sent, entre ces deux morts-vivants. C'est ce suspense qui intéresse, même si, par moments, hélas, on sent trop les efforts de Michael Rowe pour rester ambigu à toute force.

  5. MyTF1News
    par Romain Le Vern

    l'exercice de style Bergmanien tombe un peu dans la démonstration. 

  6. Critikat.com
    par Benoît Smith

    Scène après scène, Early Winter intrigue autant qu’il rend méfiant, tant il est difficile de déterminer si les zones d’ombre et l’étrangeté qu’il distille relèvent du témoignage sincère d’un état proche du réel, ou d’un usage d’artifices pour entretenir un mystère d’intérêt purement dramatique.

  7. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Malgré une mise en route un peu longue, Michael Rowe confirme ici sa capacité à créer à l'écran une atmosphère prête à exploser à tout moment. Mais son récit se révèle bien trop riche en pathos pour séduire.

  8. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Filmé de façon froide, avec une tendance clinique au silence, ce drame profondément bergmanien dans sa mise en scène et sa thématique de saison, peine à trouver la vitalité enthousiasmante des grandes confrontations homme-femme, faisant du spectateur un lointain témoin de situations d’un quotidien en péril.

  9. Le JDD
    par Barbara Théate

    Le triste sort des pensionnaires en fin de vie alourdit une ambiance déjà pesante et dépressive. Le charme lumineux de Suzanne Clément, l’héroïne de Mommy (Xavier Dolan), n’y fait rien.

  10. La Croix
    par Corinne Renou-Nativel

    Plus qu’articulé sur une trame narrative, ce film fort à l’atmosphère âpre suit la chronique des jours et des nuits, saisie dans la rigueur de plans-séquences dénués d’artifices.