Date de sortie 4 mars 2015
Durée 114 mn
Réalisé par Laura Poitras
Avec Edward Snowden , Glenn Greenwald , William Binney
Scénariste(s) Laura Poitras
Distributeur HAUT ET COURT
Année de production 2014
Pays de production Etats-Unis, Allemagne
Genre Film documentaire
D’après l’œuvre de Laura Poitras
Couleur Couleur

Synopsis

En 2013, Edward Snowden révèle des documents secret-défense en provenance de la NSA, déclenchant l’un des plus grands séismes politique aux États-Unis.  Sous le nom le code« CITIZENFOUR », il contacte la documentariste américaine Laura Poitras, qui part le rejoindre à Hong Kong et réalise en temps réel CITIZENFOUR, un document historique unique et un portrait intime d’Edward Snowden.

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Critiques de Citizenfour

  1. Première
    par Vanina Arrighi de Casanova

    En juin 2013, un ex-analyste de la NSA révèle que les États-Unis espionnent la planète entière et déclenche l’un des plus gros scandales de notre époque. Son nom est Edward Snowden, il est toujours réfugié en Russie et considéré comme un traître dans son pays, où il risque la prison à vie. Laura Poitras raconte l’histoire de cette fameuse semaine en temps réel, de l’intérieur. Huit jours durant lesquels, retranché dans une chambre d’hôtel de Hong Kong, Snowden a donné rendez-vous dans le plus grand secret à la cinéaste et à Glenn Greenwald, du "Guardian", les journalistes qu’il avait choisis comme premiers passeurs de ses révélations. La nature exceptionnelle du dispositif et l’intelligence avec laquelle la réalisatrice l’a exploité donne plusieurs identités à "Citizenfour". C’est d’abord le making of d’un scandale mondial mûrement réfléchi et minutieusement orchestré dans quelques mètres carrés, qui montre la détermination de Snowden et la manière dont il appréhende l’énormité de ce qu’il est en train de faire (il sait parfaitement ce qu’il risque). C’est ensuite un thriller qui prend d’autant plus aux tripes que ses enjeux sont bien réels, doublé d’un formidable film de presse où le journalisme retrouve tout son pouvoir romanesque : la séquence où ils communiquent par petits papiers interposés qu’ils déchirent pour déjouer d’éventuelles écoutes enterre toutes les scènes emblématiques du genre. C’est enfin le portrait ambigu d’un type fascinant, génie de l’ombre qui se prépare à entrer dans la lumière et à affronter les conséquences de ses actes en doutant de sa coiffure dans le miroir de sa salle de bain. Voilà donc une histoire vraie qui ringardise toute tentative hollywoodienne d’en faire un film. On se demande en effet comment Oliver Stone, qui travaille précisément sur ce projet, pourra surpasser cela.

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