Toutes les critiques de Cars 2

Les critiques de la Presse

  1. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Pixar est à bout de souffle et ses cadres volent déjà ailleurs : Brad Bird sur MI4, Andrew Stanton sur John Carter. Si le studio a encore de beaux jours devant lui, Cars 2 est le film des limites et du deuil impossible. Une oeuvre brillante car rapide et ennivrante, mais aussi en mode automatique, exhibant sa technique et sa formule jusqu'au maniérisme narcissique.

  2. Fluctuat
    par Jérôme Dittmar

    Pixar est à bout de souffle et ses cadres volent déjà ailleurs : Brad Bird sur MI4, Andrew Stanton sur John Carter. Si le studio a encore de beaux jours devant lui, Cars 2 est le film des limites et du deuil impossible. Une oeuvre brillante car rapide et ennivrante, mais aussi en mode automatique, exhibant sa technique et sa formule jusqu'au maniérisme narcissique.

  3. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Si visuellement, le spectacle est fabuleux (l’excellence Pixar est en action), le scénario, au message écolo un rien brouillon, s’avère compliqué pour les enfants, alors que ce deuxième tour de piste leur est plus spécifiquement destiné.

  4. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Si visuellement, le spectacle est fabuleux (l’excellence Pixar est en action), le scénario, au message écolo un rien brouillon, s’avère compliqué pour les enfants, alors que ce deuxième tour de piste leur est plus spécifiquement destiné.

  5. Le JDD
    par Barbara Théate

    Si l’on s’amuse des carrosseries variées et colorées, il n’est pas toujours facile de s’identifier à ces personnages de tôle qui manquent de chair et d’expression, malgré des pare-brise en forme d’yeux.

  6. Le JDD
    par Barbara Théate

    Si l’on s’amuse des carrosseries variées et colorées, il n’est pas toujours facile de s’identifier à ces personnages de tôle qui manquent de chair et d’expression, malgré des pare-brise en forme d’yeux.

  7. Technik'art
    par Benjamin Rozovas

    Lorsque le spy movie pur et dur prend le pas sur la course, lorsque McQueen comprend qu’il n’est pas le héros du film, quelque chose de remarquable se produit : il tient absolument à regarder comment ça se termine. Et, d’un seul coup, nous aussi.

  8. Technik'art
    par Benjamin Rozovas

    Lorsque le spy movie pur et dur prend le pas sur la course, lorsque McQueen comprend qu’il n’est pas le héros du film, quelque chose de remarquable se produit : il tient absolument à regarder comment ça se termine. Et, d’un seul coup, nous aussi.

  9. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Que ce soit la vision de l’ultra-moderne Tokyo ou celle, plus nostalgique, du Paris des brocanteurs, les animateurs de Pixar ont fait du souci du détail leur devise. On aurait aimé qu’il en soit de même pour le scénario.

  10. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Visuellement, "Cars 2" est un feu d’artifice, notamment dans la recréation de Tokyo. Mais, sous le capot, il manque un moteur.

  11. Nouvel Obs
    par Olivier Bonnard

    Visuellement, "Cars 2" est un feu d’artifice, notamment dans la recréation de Tokyo. Mais, sous le capot, il manque un moteur.

  12. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Ce qui ferait presque oublier que le niveau technique de l'ensemble demeure à des années lumière des concurrents de Pixar : cela n'a rien d'un scoop, mais dans un tel contexte, cette banalité de l'enchantement qui demeure une excellente consolation et le meilleur moyen pour croire en des lendemains meilleurs.

  13. Les Cahiers du cinéma
    par Vincent Malausa

    Ce qui ferait presque oublier que le niveau technique de l'ensemble demeure à des années lumière des concurrents de Pixar : cela n'a rien d'un scoop, mais dans un tel contexte, cette banalité de l'enchantement qui demeure une excellente consolation et le meilleur moyen pour croire en des lendemains meilleurs.

  14. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Que ce soit la vision de l’ultra-moderne Tokyo ou celle, plus nostalgique, du Paris des brocanteurs, les animateurs de Pixar ont fait du souci du détail leur devise. On aurait aimé qu’il en soit de même pour le scénario.

  15. Fluctuat

    Les petites mains de Pixar ont un immense talent, surtout quand il s'agit de donner une âme à des objets inanimés. Pari réussi pour Cars, le dernier né du studio d'animation, qui parvient à rendre humaines et attachantes de vilaines voitures. Une grande virtuosité technique, que n'égale malheureusement pas le scénario, un peu fade. On nous avait habitués à plus savoureux.
    Flash McQueen, une jeune et ambitieuse voiture de course en pleine ascension vers la gloire (et dont toute ressemblance avec un certain Steve ne serait pas fortuite), se rend à Los Angeles pour la grande course finale de la saison. En transitant par la célèbre route 66, il se perd dans un vieux patelin. Les véhicules ploucs que le jeune bolide y rencontre vont lui apprendre que, dans la vie, ce n'est pas l'arrivée glorieuse qui compte, mais le chemin parcouru. Ah, la bonne morale made by Disney ! L'école de la vie. Il en faut toujours dans un film destiné au jeune public, mais la leçon passe mieux quand elle est distillée avec humour et fantaisie. Hors, c'est ce qui manque à Cars, du moins ce que l'on ne trouve pas en quantité suffisante pour faire passer la pilule dans la gorge d'un adulte. John Lasseter, le réalisateur oscarisé des Toy Story, avait réussi jusque là à émerveiller les enfants tout en faisant rire les adultes. Il avait d'ailleurs imposé un style, moins mièvre que les vieux Disney, et adopté depuis par les autres grands studios (Dreamworks avec Shrek, la Fox avec l'Âge de Glace). Dans le monde de Cars, la fable moralisatrice qui ne fonctionne que par opposition - les vilains arrivistes de la grande ville versus les gentils ploucs désintéressés du patelin - manque de nuances et de saveur. Comme les dialogues, peu percutants, qui peinent à faire décrocher un sourire. On y trouve tout de même quelques idées sympathiques, portées par les personnages secondaires. Ce doit être une règle du film d'animation que de rendre plus intéressants les personnages de second plan : de Mickey, auquel on préférait Pluto, à Toy Story, où les Monsieur Patate, Rex, Buzz sont autrement plus drôles que Woody, les héros manquent de fantaisie. Cars n'échappe pas à cette règle. On doit les quelques sourires à Luigi notamment, vieille Fiat 500 qui tient la boutique de pneus et rêve de Ferrari. Ou Martin, la dépanneuse rouillée aux dents en avant, spécialiste de la conduite en marche arrière. La faiblesse du scénario, qui se résout sans surprise, donne le temps d'inspecter l'esthétique. L'animation en elle-même est indéniablement réussie. On s'inquiète au départ de parvenir à s'attacher à ces personnages à quatre roues, mais le charme opère vite. Les partis-pris sont malins : on attend les yeux à la place des phares, ils sont sur le pare-brise, ce qui rend l'humanisation de la carlingue plus aisée. Les différents modèles de voitures étiquettent les caractères : le van Volkswagen est hippie, la Jeep de l'armée est psychorigide, etc. Mais le spectateur actuel - même le plus jeune - est exigeant, et de moins en moins impressionné par les prouesses techniques. Il en faudrait plus pour faire de Cars un grand moment, qui traîne d'ailleurs en longueur. C'est un comble pour une histoire de bagnoles, qui illustre finalement l'ambivalence de l'esprit du film. On parle voiture, records de vitesse, essence et tuning, et on équilibre le tout avec un message écolo et nostalgique. La Route 66, c'était mieux avant ; avant l'autoroute, quand on prenait le temps de faire des détours, d'apprécier le parcours au lieu de foncer pied au plancher jusqu'à l'arrivée. Malheureusement, ici, le parcours n'est pas suffisamment attrayant. Cars - Quatre Roues
    Réalisé par John Lasseter
    Etats-Unis, 2006 - 2h
    Avec les voix de Guillaume Canet, Cécile de France, Bernard-Pierre Donnadieu, Samuel Le Bihan pour la VF. Owen Wilson, Bonnie Hunt, Paul Newman, Michael Keaton... pour la VO.
    Sortie en salles le 14 juin 2006
    Sur Flu :
    - Les chroniques des films du studio Pixar : Le géant de fer (1999), Monstres et Cie (2002), Le Monde de Nemo (2003), Les Indestructibles (2004)
    - Bande annonce de Cars sur Ecrans le blog ciné
    - Tags : animation, Walt Disney, Hollywood, PixarSur le web
    - Le site officiel du film