Le petit écran vous fait voyager dans le temps ce soir.

Le choix de Première : X-Men : le commencement de Matthew Vaughn En 1960, les mutants n’avaient pas encore révélé leur existence à la face du Monde. Le Professeur X et Magnéto s’appelaient encore Charles Xavier et Erik Lehnsherr, et avant de devenir les pires ennemis, ils étaient deux jeunes amis qui découvraient tout juste leurs pouvoirs. Ensemble, ils vont même s’associer (ainsi qu’à d’autres mutants) afin d’éviter la destruction du monde par le fourbe Sebastian Shaw.X-Men : le commencement ou X-Men : première classe, c’est un ticket en first class pour un voyage vers les 60’s, qui ont vu naître les X-Men. Pour ce faire, un casting grand luxe était de rigueur: James McAvoy est Charles Xavier, Michael Fassbender est Erik Lensherr, Kevin Bacon est le méchant Shaw, et Mystique et Emma Frost sont jouées par Jennifer Lawrence et January Jones. Ajoutez à cela une esthétique et un style quatre étoiles : finis les costumes noirs  et l’atmosphère sombre des anciens opus, Matthew Vaughn renoue avec les bonnes vieilles combi moulax jaunes et bleues, et éclaire le film en lui donnant un style résolument pop fidèle à celui des années 60, qui ont vu naître les comics. Vous l’aurez compris, X-Men : le commencement est haut en couleurs, autant du point de vue de la forme que du fond : ça se barre dans tous les sens, tout s’enchaîne à toute bralzingue, ça fait bim, bam, boum, bref, ça se regarde comme on feuilletterait une vraie BD poussiéreuse de vieux nerd de la vieille. Or, comme toute bonne BD qui se respecte, il fallait que ça pète. C’est donc très intelligemment que Vaughn a situé son intrigue en contexte de Guerre Froide, période chaud les marrons étant donné que les Soviet menaçaient de tout faire péter. Finaud, le réalisateur en profite pour mélanger habilement faits historiques et fictifs. Ainsi, dans sa réécriture de l’Histoire, c’est un vilain mutant qui se cache derrière la crise des missiles de Cuba, dans le but de provoquer une guerre nucléaire et d’exterminer la race humaine, afin d’asseoir la supériorité des mutants. Tout un programme.En 2011, Première applaudissait la capacité de Vaughn à "réussir le grand écart entre blockbuster mainstream et intelligence pop (de l'action, une véritable intrigue) sans jamais faire de concession fatale. Car in fine, Vaughn s'adresse au cerveau reptilien des trentenaires geeks, biberonnés aux super-héros à l'âge bête". On parle donc bien des comics de Marvel, et non pas d’un Boule et Bill. Première conclue : "blockbuster intelligent mélangeant James Bond et les super-pouvoirs, le nouveau X-Men voyage en first claque". Tout est dit. Attachez vos ceintures. X-Men : le commencement sera diffusé sur Ciné + Premier à 20h45  La dame de Windsor de John MaddenDécidément, Judi Dench inspire le réalisateur anglais John Madden. Avant de lui offrir des rôles importants dans Shakespeare in love et Indian Palace, il la transformait en Reine Victoria dans ce film historique s’intéressant à la relation privilégiée qu’entretenait Sa Majesté avec John Brown, un palefrenier (Billy Connolly, vu récemment en Nain Dain dans Le Hobbit de Peter Jackson). Son franc-parler dénote au sein du château de Windsor, mais il plait à la reine, à tel point qu’il devient bientôt son conseiller. L'influence qu'il a sur elle fait naître une énorme rumeur, au point qu'on la surnomme bientôt "Mrs. Brown" (c'est le titre du film en VO). Le rôle vaudra à son interprète son quatrième Bafta, en 1998, mais le premier de la Meilleure Actrice.La dame de Windsor sera diffusé sur Arte à 20h50Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ de Jean YanneL’Empire romain comme vous ne l’avez jamais vu. Rahatlocum est une colonie romaine nord-africaine où Jules César (Michel Serrault) est venu passer des vacances très (très) onéreuses. La révolte, menée par Coluche en "Ben HurMarcel", va alors sonner chez le petit peuple.Avec plus de 4.6 millions de spectateurs en 1982, le film de Jean Yanne a été le troisième plus grand succès de l’année, juste derrière E.T l’extraterrestre de Steven Spielberg et l’As des As de Gérard Oury avec Jean-Paul Belmondo. Il est rediffusé régulièrement, mais ne gâchons pas notre plaisir…Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ sera diffusé sur France 4 à 20h45La suite du programme TV est ici