Critiqué à plusieurs reprises par les médias et notamment par les Inrocks concernant les invités reçus dans ses émissions "Ce soir ou jamais'", Frédéric Taddei s'est expliqué samedi soir chez Laurent Ruquier.

Si son émission "Ce soir (ou jamais !)" a souvent été la cible des critiques Frédéric Taddeï est aujourd'hui vivement montré du doigt par les médias. La semaine dernière, c'est le magazine des Inrockuptibles qui titrait en Une "Faut-il brûler Taddeï ?". Interrogé sur le plateau de Laurent Ruquier, le journaliste s'est défendu des choix de ses invités aurpès de Natasha Polony et Aymeric Caron : "Je ne suis pas David Pujadas, je ne fais pas une émission politique où j'invite untel parce qu'il fait tant de voix et parce que le CSA me dit que je suis obligé de l'avoir. Je fais une émission culturelle." a fait savoir le journaliste avant de poursuivre "Je ne vois pas au nom de quoi, moi, j'interdirais par principe à des gens qui écrivent des livres, qui publient des livres ou qui font des spectacles, je devrais leur interdire, par principe, de venir les défendre dans un débat à la télévision".Pourtant il y a quelques années, Frédéric Taddeï recevait Alain Soral, Marc-Édouard Rabeet ou encore Dieudonné en plateau, deux hommes qui aujourd'hui sont d'autant plus indésirables. Pourtant face aux chroniqueurs de Laurent Ruquier, Frédéric Taddeï a montré son incompréhension : "Aujourd'hui, on en est à 650 émissions, il n'y a jamais eu un problème, jamais eu un procès, jamais eu quelque chose qui se soit dit dans cette émission qui soit répréhensible, jamais rien qui m'est obligé de dire à quelqu'un "de quitter ce plateau, ce que vous dites est intolérable", ça ne s'est jamais produit. Donc pourquoi tout à coup, on commence à me dire "mais vous avez invité machin il y a 5 ans etc ?".Pour le journaliste de France Télévision, ces violentes critiques se justifient par le changement de chaîne et d'horaire de son programme : "J'ai l'impression que ce qui s'est durci, en ce qui me concerne, c'est évidemment le fait d'être passé le vendredi soir sur France 2. Ça veut dire que pendant des années, Ce soir (ou jamais!) était l'émission emblématique du service public, tout le monde en disait du bien, c'était formidable. Tous les soirs sur France 3 puis même ensuite en hebdo où il n'y avait pas de problème, personne ne m'a jamais fait de reproches, et toutes les émissions que vous me reprochez là, ont eu lieu à ce moment-là et personne ne me les a reprochées. Cette émission qui était vue un peu comme à la marge prend une importance symbolique." a-t-il regretté.