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Sidonie Bonnec revient ce soir sur W9 avec un nouveau numéro d’Au cœur de l’étrange. Cette fois, l’émission se penche sur les fantômes… La semaine prochaine, la jeune femme sera de nouveau à l’antenne, pour le lancement de la 6e saison d’Enquêtes criminelles. Interview.

Quelle est l’ambiance sur le tournage d’Au cœur de l’étrange ?Sidonie Bonnec : Géniale ! On a tourné dans le château dont on parle dans le reportage, près de Poitiers, où vit une famille qui dit vivre avec des esprits. Cela me tenait à cœur de les rencontrer… Et je les ai trouvés très « normaux », ce sont des gens plutôt réalistes, terriens et raisonnable. Etre dans ce château m’a troublée. A l’intérieur, il y avait une ambiance étrange. Je suis allée partout, sauf dans la cave où reposent des ancêtres. Pendant le tournage, une chauve-souris en est sortie ! J’ai eu une de ces trouilles ! C’était fascinant.Comment expliquez-vous le succès de ce genre d’émission ? Le dernier numéro avait réuni un million de téléspectateurs…On aime se faire peur je pense. Dans Au cœur de l’étrange, le ressort est le même que dans Enquêtes criminelles. On aime trembler, se faire peur en explorant la face sombre de l’existence.Vous croyez aux esprits ?Pas du tout ! Mais c’est vrai que dans le château, je n’étais pas à l’aise, il y avait des courants d’air… J’étais troublée. J’habite en appartement, je ne suis pas non plus habituée à circuler dans un château ! D’une façon générale, je ne crois que ce que je vois.Pourquoi ces personnes acceptent de témoigner ?Ils mettent parfois des années à le faire. Souvent d’ailleurs, ils l’ont longtemps gardé pour eux. Le mari et la femme ont tous les deux vécu des expériences étranges dans le château mais ne se le sont pas dit tout de suite.Avec Au cœur de l’étrange et Enquêtes criminelles, vous êtes la spécialiste des émissions « sombres » !J’aime le sombre, les immersions difficiles. Ca s’est fait comme ça et ça me plait. D’un autre côté, sur RTL, je fais des interviews joyeuses. Ce sont deux facettes de ma personnalité.Vous aimeriez faire d’autres choses sur W9 ?L’exercice qui m’intéresse beaucoup, c’est le talk-show. Pouvoir interviewer des gens, montrer que je suis joyeuse, drôle…Pourquoi pas un talk-show à 19h alors ?Ca me plairait de présenter un talk-show, mais à 19h, c’est une case où il y a des programmes puissants. Il faudrait arriver avec un projet très différent.  Il y aussi d’autres cases… Mais bon, une carrière c’est long, j’ai le temps !Dans Enquêtes criminelles, qui reprend le 6 novembre, y a-t-il des nouveautés ?Le plateau et le générique ont été modifiés. Et sinon, dans le traitement des enquêtes françaises, on a choisi une narration plus proche de la psychologie des personnages, plus proche des victimes. Pour le premier numéro, nous aurons le témoignage d’une accusée qui aura la possibilité de donner sa version des faits. C’est intéressant car on se met dans la peau des jurés du coup. Le procès est à la fin de l’année. Alexandra Nicolas est accusée d’avoir tué son amant.Avec tout ça vous ne faites pas trop de cauchemars ?J’en fais moins qu’avant ! La première année d’Enquêtes criminelles, c’était cauchemardesque. Je voyais les dossiers, des images qu’on ne diffuse pas, les rapports de police… Malheureusement, je me suis habituée. Avant je lisais beaucoup de polar, mais j’en lis moins. Je préfère lire ou regarder des choses plus légères… mais je regarde toujours Dexter ! (rires)Par Christelle Devesa