Pour sa deuxième chronique dans l’émission de Laurent Ruquier, Nicolas Bedos a choisi de revenir sur une affaire qui a fait la une des médias cette semaine : son arrestation alors qu’il conduisait ivre un scooter.

La nuit de lundi à mardi a été mouvementée pour Nicolas Bedos. L’humoriste et chroniqueur télévisuel a en effet été placé en garde à vue après un accident sans gravité survenu lorsqu’il roulait en état d’ébriété. Le fils de Guy Bedos, qui selon LCI avait 1.66 grammes d’alcool par litre de sang, aurait ainsi été placé en cellule de dégrisement et en garde à vue, selon le Parisien, pour outrages à agents.De retour hier, samedi 28 septembre 2013, sur le plateau d’On n’est pas couché pour faire sa deuxième chronique de la saison, Nicolas Bedos a choisi de revenir avec humour et insolence sur ce fait divers. Accompagné de deux policiers pour la mise en scène, il confie ainsi : "Je remercie l’adjudant-chef du commissariat du 2ème arrondissement de Paris de m’avoir libéré 10 minutes pour que je puisse bafouiller cette chronique devant vous. Je remercie également Laurent Ruquier et toute la production d’On n’est pas couché d’avoir fait parvenir un pot de vin de 5 600 euros, ce qui permettra sans doute à tout le commissariat de se péter la gueule pépère pendant au moins 48 heures."Il poursuit en lançant notamment : "Dans la nuit de lundi à mardi, c’est-à-dire le seul soir de la semaine où Frédéric Beigbeder et Pete Doherty se couchent avec une camomille, les forces de l’ordre ont osé m’interpeller. (...) Résultat de ma course, je me suis fait coffrer comme un vulgaire ministre, et ce pendant 15 heures (…) 15 heures sans amour, et tout ça pourquoi ? Parce que j’ai tenté, non sans audace, l’expérience de conduire un scooter après quelques whiskys-coca.(…) J’ajoute pour ma défense que cette nuit-là, je venais de réaliser l’exploit historique de tomber à l’arrêt, ce qui est très ridicule mais très difficile. Seul Depardieu y est parvenu, mais dans le cas de Gérard, il était très aidé par son obésité…"Après avoir usé et abusé de l’humour et de la provocation dans sa chronique, Nicolas Bedos termine son intervention bien plus sérieusement en avouant : "Ne l’oubliez jamais, en conduisant alcoolisé on peut gâcher sa vie et celle des autres. J’ai fait une grosse connerie, et ça pour le coup ce n’est pas de la télé."