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La saga Brittany Murphy continue.Alors qu'Angelo Bertolotti, le père de l'actrice décédée le 20 décembre 2009 dans sa salle de bain, est persuadé que sa fille a été assassinée par le gouvernement américain, la piste de l'overdose d'héroïne ne pourrait être négligée.Suite aux requêtes du père, une nouvelle autopsie a été pratiquée sur les cheveux et sur l'épiderme de la défunte, connue notamment pour avoir joué un des rôles principaux de la sitcom Clueless. Les résultats y indiquaient la présence anormale de métaux lourds en quantité très élevée et si pour Angelo Bertolotti, cela confirme la thèse de l'empoisonnement, d'autres experts avancent la consommation d'héroïne.Selon le Journal de la Recherche Scientifique Médicale et Pharmaceutique, les héroïnomanes possèdent en effet des taux de métaux lourds et toxiques dans le sang bien plus importants que la moyenne. Avec sa maigreur et son regard fixe, Brittany Murphy était suspectée d'être anorexique et toxicomane, même si aucune trace d'héroïne n'a été trouvée dans le rapport toxicologique émis après sa mort.Cependant, ces drogues dures sont évacuées au bout de quelques heures par le corps humain, de minuscules traces pouvant encore subsister après 5 jours dans le sang et après 90 jours dans les cheveux. Les métaux lourds sont en revanche détectables pendant une bien plus longue période. Le manganèse et le sélénium, tous deux présents dans l'organisme de feu Brittany Murphy, mettent respectivement plus de 40 et 100 jours à être évacués.Brittany Murphy a-t-elle été une victime de la drogue ? Son père est formel : "Ma fille n'était ni une anorexique, ni une junkie".