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Cela fait trois ans qu’Orlando Bloom a disparu des écrans de cinéma. Depuis le troisième volet de Pirates des Caraïbes, Jusqu’au bout du monde, l’acteur a préféré se faire rare : face à une notoriété quelque peu étouffante, Bloom avouait avoir le vertige en voyant l’hystérie collective qu’il suscitait à chacune de ses apparitions publiques. Il faut dire que l’acteur a clairement bénéficié de son statut de beau gosse pour lancer sa carrière. La saga Pirates des Caraïbes, dans laquelle il incarne le fougueux Will Turner, lui a collé l’étiquette tenace du jeune romantique à midinettes. Lassé, Bloom a décidé de prendre du recul, au profit de son engagement humanitaire : l’acteur est devenu ambassadeur itinérant de l’UNICEF, association internationale défendant la condition des enfants dans le monde. « L’UNICEF ne fait pas qu'apporter une aide humanitaire, même s'ils sont connus pour ça à travers le monde. Ils éduquent et donnent des conseils pour aider les femmes et les enfants à surmonter les épreuves qu'ils rencontrent. Je suis impatient d'en apprendre davantage et d'aider l'UNICEF autant que je peux. » Orlando Bloom ne prend pas son rôle à la légère, puisqu’il s’est déjà rendu dans plusieurs pays du monde, dont le Népal et la Russie, pour observer le fonctionnement de l’association. Un engagement qui ne signifie pas que l’acteur met un terme à sa carrière : on pourra voir Orlando Bloom l’année prochaine dans le film collectif New York, I love you, mais aussi dans Sympathy for Delicious, la première réalisation de l'acteur Mark Ruffalo (Zodiac, et bientôt dans Shutter Island), aux côtés de Juliette Lewis (Gilbert Grape). A priori, l’acteur aurait tourné la page Pirates des Caraïbes, de même que sa partenaire Keira Knightley (lire ici), qui s’apprête à monter sur les planches. Hasard ou non, Bloom pourrait incarner prochainement un aide humanitaire à Sarajevo pendant la guerre de Yougoslavie (1992-1995) dans un futur projet, Fools rush in, encore en développement.