25 ans de Jurassic Park : Jeff Goldblum raconte la première fois qu'il a vu un dinosaure
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"Pour l'oeil humain, ou en tout cas pour mon œil humain, on aurait dit un vrai dinosaure allongé là..."

Jurassic Park fêtera son 30e anniversaire cette année : le blockbuster de Steven Spielberg est sorti précisément le 11 juin 1993 aux Etats-Unis, puis le 20 octobre en France. Alors qu'il reviendra ce soir sur TFX, à 21h05, nous repartageons les propos de l'un de ses acteurs phares, Jeff Goldblum, alias le Dr. Ian Malcolm.

En juin 2018, alors que les dinos reprenaient du service dans Jurassic World : Fallen KingdomCinemablend avait demandé à Jeff Golblum de raconter ses souvenirs de tournage, à commencer par la première fois qu'il a vu un dino sur le plateau.

Avec son humour habituel, l'acteur détaillait donc cette "première rencontre" : "Et bien, mon Dieu, la première fois, c'était quand on tournait à Kauai, dès le début du tournage de Jurassic Park. On devait en être à deux semaines de prises de vue, et l'une des scènes que j'ai faites dès mes premiers jours sur le plateau, je crois bien que c'était celle où on arrive en voiture dans ce pâturage, cette grande étendue d'herbe au milieu du terrain, et qu'on trouve ce Triceratops malade. Pour l'oeil humain, ou en tout cas pour mon œil humain, on aurait dit un vrai dinosaure allongé là, parce que les marionnettistes, enfin les pros de l'animatronique -il y en avait 6 ou 7 pour l'animer- pouvaient lui faire cligner des yeux et le faire respirer... Il était de taille réelle, c'était comme un vrai dinosaure ! J'ai eu comme.. comment exprimer ça... comme une extase."

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L'an dernier, alors que le troisième opus de Jurassic World arrivait sur les écrans, le même Goldblum revenait sur cette expérience au cours d'une interview dans Première"C’est un peu rasoir, mais Steven est exactement comme on le décrit toujours : authentique, sympa, généreux. Et un immense directeur d’acteurs. Sur Jurassic Park, il refusait les répétitions, ça ne l’intéressait pas de faire jaillir l’étincelle sans la caméra allumée. Parce qu’après, il allait falloir essayer de recréer l’instant sur le plateau, et ça devait lui sembler artificiel. Il y a une mise en danger – relative, hein – pour les acteurs à travailler de cette façon. J’adorais ça, ce rush d’adrénaline. J’étais ultra préparé – il n’en attendait pas moins – mais il laissait beaucoup de place à l’improvisation et à l’imprévu. Et tout ça avec l’enthousiasme d’un môme. Tu sens qu’il a une confiance absolue en toi, qu’il veut que tu t’amuses, et en même temps, sa vigilance de chaque instant t’impose d’être à ton top niveau. Mais sans aucune violence, au contraire. C’est un processus qui te pousse à faire des choix d’interprétation audacieux. Par contre, il te rattrape au vol si tu te laisses aller…"

Bande-annonce de Jurassic Park, à revoir ce soir à la télévision :


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