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Le cinéaste allemanda annoncé que le piratage était "le meilleur moyen de distribuer les films à travers le monde", avant de nuancer son propos.

Le mardi 9 avril, le cinéaste allemand Werner Herzog donnait une masterclass sur son travail documentaire au Festival Visions du Réel de Nyon en Suisse où il a reçu un prix d’honneur pour l’ensemble de son immense carrière. Une remarque est venue d’une productrice ukrainienne qui déplorait que de nombreux films de l’auteur de Fitzcarraldo - à commencer par ses documentaires- ne soient pas visibles dans son pays autrement que via des téléchargements illégaux. Herzog lui a répondu du tac au tac : "Le piratage est le meilleur moyen de distribuer les films à travers le monde (…) Si vous ne trouvez pas un film sur des plateformes comme Netflix ou sur une chaîne de télévision privée dans votre pays, la seule solution qu’il vous reste, c’est le piratage." Avant de poursuivre, un brin fataliste : "Je n’aime pas trop ça, car j’aimerais bien recevoir une rétribution pour mon travail mais bon, si quelqu’un comme vous veut voler mes films sur internet ou ailleurs, qu’il le fasse, vous avez ma bénédiction".

Werner Herzog a conclu en célébrant les nouveaux moyens légaux de consommation (streaming payant, vente de vidéo sur internet…) qui permettent une meilleure circulation des films et offrent à de jeunes cinéphiles l’opportunité d’avoir facilement accès à des vieux films et d’échanger avec d’autres internautes.

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