Perfect Mothers
Gaumont
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L’adaptation des Grand-mères de la Prix Nobel Doris Lessing par Anne Fontaine revient sur Arte. Une œuvre troublante portée par deux comédiennes d’exception : Naomi Watts et Robin Wright.

Une Prix Nobel adaptée

C’est en 2005, deux ans avant de recevoir le Prix Nobel de la Littérature pour l’ensemble de son œuvre, que la britannique Doris Lessing publie Les Grand- mères, récit troublant où deux femmes mûres, amies depuis leur enfance, tombent, chacune, amoureuses du fils de l’autre. Cette œuvre - inspirée par le récit fait dans un bar à l’auteur par un jeune Australien saoul, ami de ses protagonistes - tape dans l’œil de Dominique Besnehard qui y voit une possible source d’inspiration pour Anne Fontaine. Ce quatuor néo- incestueux pouvait en effet faire écho aux histoires de triangulation amoureuse (Nettoyage à sec, Nathalie) développée par la cinéaste. Bingo. Avec Perfect Mothers, Anne Fontaine décide de développer cette adaptation en rajeunissant les âges de ses personnages principales (désormais mères et non grand- mères). Et en modifie la fin. Mais en 2013, la cinéaste devient la deuxième cinéaste française à porter à l’écran une œuvre de Doris Lessing, douze ans après Rue du retrait de René Féret (inspiré par The Diary of a good neighbour). Doris Lessing s’éteint en 2013, l’année de la sortie en salles de Perfect mothers, à 94 ans. Un an plus tard, un autre Français adaptera un autre de ses écrits : Victoria et les Staveney (publié en 2010) qui deviendra Mon Amie Victoria.

Le premier film en anglais de sa réalisatrice

Dans un premier temps, Anne Fontaine cherche à transposer ce récit en France. Mais elle se retrouve vite dans une impasse. Elle ne parvient pas plus à dénicher les paysages façon paradis perdu qui abriteraient ces histoires passionnelles que les comédiennes françaises pour incarner ces deux femmes amoureuses. Alors quand on lui suggère de tourner le film en langue anglaise, elle décide de sauter sur l’occasion et de repartir à zéro. Perfect Mothers va devenir le premier film en anglais de la carrière de celle qui s’est fait connaître à l’international quatre ans plus tôt avec Coco avant Chanel. Elle souhaite au départ associer Naomi Watts et Julianne Moore (qui venait de tourner Chloe, le remake de Nathalie). La première accepte avec enthousiasme, la deuxième doit décliner pour cause d’incompatibilité d’emploi du temps. Mais elle lui glisse le nom de Robin Wright que la cinéaste finira par choisir.

Des doubleurs de premier plan

La VF de Perfect mothers a été particulièrement soignée. Dans les rôles de Lil et Roz, respectivement incarnées par Naomi Watts et Robin Wright, on entend les voix d’Anne Consigny et Florence Pernel. Ernst Umhauer (tout juste révélé par Dans la maison de François Ozon) prête la sienne à Ian, le fils de Lil. Et pour Saul, qui cherche à courtiser Lila, Anne Fontaine a fait appel à François Marthouret dont France Ô a diffusé voilà deux semaines son premier – et unique à ce jour – long métrage comme réalisateur pour le cinéma : Port-au-Prince, dimanche 4 janvier.


Perfect Mothers : tournage torride pour Naomi Watts et Robin Wright

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