Yao
Pathé

Yao arrive ce soir en clair sur France 2.

Trois mois après Le flic de Belleville, Omar Sy était déjà à l’affiche de deux nouveaux films, en janvier et février 2019 : Yao, puis Le Chant du loup. Le premier sera diffusé ce soir en clair, sur France 2. A l'époque, Première avait posé quelques questions à l'acteur.

Yao, avec Omar Sy : ce road-movie offre quelques beaux moments de cinéma [critique]

Interview du 20 janvier 2019 : Dans Yao de Philippe Godeau, il campe Seydou Tall, un grand acteur français d’origine sénégalaise de passage à Dakar pour promouvoir un livre. Il va faire la connaissance de Yao, un garçon de 13 ans qui a quitté sa province sans prévenir ses parents pour le voir. Seydou va le raccompagner chez lui à travers des routes et des villages pittoresques... Jolie fable sur la transmission et l’identité, Yao permet à Omar Sy de renouer avec ses racines dans ce qui ressemble à un double voyage intérieur. "Seydou ne me ressemble qu’en surface, nous a assuré l’acteur lors de la promo-marathon parisienne qu’il vient d’effectuer. C’est un rôle qui résonne un peu particulièrement, mais ça reste un rôle malgré tout." Étonnamment en retrait, il fait briller ses partenaires, en particulier le petit Lionel Basse, révélation du film...

On imagine que le petit Lionel Basse a été sélectionné lors d’un casting. Étiez-vous présent lors de ce casting ?
Philippe Godeau ne voulait pas que je voie trop d’enfants avant pour me préserver. C’est le seul moment du projet où il m’a mis un peu à l’écart. Finalement, il ne m’a montré que Lionel. On a eu de la chance de tomber sur lui.

Vous êtes coproducteur du film. La production vous intéresse-t-elle pour la suite de votre carrière ?
J’avais déjà produit un peu mais jamais à cette échelle. Là, j’ai tout suivi, de A à Z. J’ai adoré le faire. Ça m’ouvre plein de possibilités.

Vous vous voyez, comme votre copain Jamel, transmettre, faire émerger des talents ?
Complètement. J’ai notamment envie de produire des films au Sénégal où les apprentis cinéastes ont du mal à monter leurs projets.

Yao sort après la comédie Le flic de Belleville et juste avant le film de sous-marin Le Chant du Loup. Cet éclectisme répond-il à une volonté d’être là où on ne vous attend pas ?
C’est conscient, oui. J’ai envie de faire des choses très différentes. J’ai le choix, j’en profite. 2018 en est la parfaite illustration : j’ai débuté l’année en tournant Yao au Sénégal, puis j’ai rejoint les studios de Bry-sur-Marne pour faire Le Prince oublié de Michel Hazanavicius (sortie : 2020, ndlr), enfin, j’ai terminé l’année à Los Angeles avec un film américain, Call of the Wild de Chris Sanders (adaptation de L’appel de la forêt de Jack London, prévu pour Noël 2019 aux États-Unis, ndlr). Trois univers complètement différents.

Et comment s’annonce 2019 ?
Je tourne Police d’Anne Fontaine, et c’est tout. J’ai envie de m’arrêter un peu, de kiffer. De me régénérer. Le temps est à la contemplation. (il sourit)


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