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"Je ne peux pas m’associer à l’armée de spectateurs et surtout à l’armée de critiques de cinéma qui s’imaginent que le film est raté" écrit le dessinateur. 

"J’ai lu trop de saloperies depuis quelques jours sur le film de Tarantino" écrit Joann Sfar sur son compte Facebook. Dimanche, le réalisateur et dessinateur français a tenu tête aux nombreux détracteurs des Huit Salopards. Sorti sur les écrans français mercredi dernier, le western enneigé du cinéaste ne fait en effet pas l’unanimité. La critique juge le western enneigé "trop bavard" et "très long" , tandis que Sfar explique qu’en sortant de sa séance, nombreux étaient les spectateurs qui reprochaient au film d’être "moins excitant que Django" et "pas vraiment marrant" pour un film de Quentin Tarantino.

Quentin Tarantino : "Les 8 Salopards est en fait mon premier vrai film d'horreur"

"Je ne peux pas m’associer à l’armée de spectateurs et surtout à l’armée de critiques de cinéma qui s’imaginent que le film est raté, écrit le réalisateur du Chat du RabbinLa réalité, c’est qu’on ne peut pas prendre plaisir à The Hateful Eight, car c’est un film grave, fait pour blesser. Si cette blessure pouvait susciter une réflexion plutôt qu’une moue d’enfant qui n’a pas eu la sucrerie qu’il attendait, ça serait formidable. J’ai l’impression qu’une partie du public a compris ce film, qui est en phase avec les temps très sombres que nous vivons. Je ne crois pas que les critiques aient voulu prendre au sérieux ce que raconte Tarantino". Et de conclure par : "Lorsqu’on réfléchit encore à un film près d’une semaine après l’avoir vu, c’est qu’il s’agit d’un grand film".  

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