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Réactualisation du mardi 7 juin à 16h35 : Le réalisateur du film, Tom Six, est furieux, suite à la décision du comité de censure anglais de bloquer la diffusion de son film d'horreur. Voici ce qu'il a déclaré au site Empire : "Merci la BBCF d'avoir spoilé mon film sur votre site internet et merci de le censurer de façon aussi exceptionnelle. J'ai fait un film d'horreur ; est-ce que pour être de bonne qualité, il ne doit pas faire peur ? Cher spectateurs, c'est un p*** de bon film. C'est une fiction. Tout est inventé. C'est de l'art. Les gens devraient avoir le choix de le voir ou non. S'ils ne peuvent pas supporter mes films, alors qu'ils ne les regardent pas. Mais s'ils les aiment, ils devraient avoir l'opportunité de les voir partout, même au royaume-Uni."Mardi 7 juin à 10h11 : La suite du film d’horreur culte ne pourra pas être diffusée en Angleterre. En 2010, un buzz a entouré The Human centipede (First sequence) à la suite des projections du film de Tom Six dans des festivals. Son pitch avait effectivement de quoi mettre la puce à l’oreille des amateurs de bizarreries déviantes : un médecin fou y kidnappe des touristes qui lui servent de cobayes dans la création d’un mille-pattes humains, en cousant les corps de ceux qu’il séquestre, à la queue-leu-leu, la bouche des uns étant reliée à l’anus des autres. Le résultat –encore inédit en France- est plus du niveau d’une amusante série Z qu’autre chose. Six avait cependant promis qu’en comparaison avec sa suite, ce film serait aussi inoffensif qu’un épisode de Mon petit poney. Il a tenu parole : le BBFC, la commission de classification des films anglaise, vient de refuser de donner un visa à The human centipede II (Full sequence), estimant qu’il constituait « un risque concret » pour les spectateurs.Il faut dire que Six n’y est pas allé avec le dos de la cuillère : dans cette suit un maniaque devient si obsédé par le premier film, qu’il décide de reproduire l’expérience. Plusieurs scènes font déjà grand bruit en Angleterre, dont une où cet émule du chirurgien entoure son pénis de fil barbelé pour violer la femme qui compose le dernier maillon de son mille-pattes, après avoir forcé les autres « parties »  a déféquer dans la bouche des suivantes. Le BBFC précise que cette suite pourrait être attaquée au nom de l’Obscene Publication act, une loi permettant de poursuivre toute œuvre « tendant à dépraver et corrompre », précisant que "ce film n’a d’autre objet que de brutaliser, dégrader et mutiler les victimes pour les seuls divertissements et excitation du personnage principal, voire des spectateurs. En quatre-vingt dix neuf ans d’existence, seuls onze films ont été bannis". The human centipede II ne pourra pas être diffusé en salle, ni exploité en DVD ou être téléchargé sur le sol anglais.