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En attendant sa suite Ralph 2.0, redécouvrez le film d'animation original ce soir à la télévision.

En 2012, Les Mondes de Ralph, nouveau film d'animation de Disney, faisait figure de petite révolution : on oublie les princesses et les vieux contes réactualisés pour s'intéresser au monde du XXIe siècle, celui des jeux vidéo. Evidemment, le résultat ne laisse pas pour autant de côté la jolie morale - l'importance de l'amitié, accepter qui l'on est... - enracinée dans les productions de l'oncle Walt, mais le réalisateur Rich Moore, vétéran des Simpson et de Futarama, avait tout de même réussi à dépoussiérer un peu le message.

L'Histoire secrète des Mondes de Ralph

Alors que sa suite, Ralph 2.0, est prévue pour demain au cinéma, ce film d'animation revient sur 6Ter, à 21h.Première vous le conseille, surtout si vous êtes un amateur/une amatrice de jeux vidéo. Son pitch ? Ralph la casse est le héros d'un jeu d'arcade ringard qui casse tout depuis 30 ans. Il en a marre d'être coincé dans le rôle du méchant et voudrait devenir un héros. Il va alors partir explorer l'univers des jeux d'arcade et faire voyager le spectateur dans des mondes qui lui sont souvent familiers. L'histoire est ambitieuse car elle implique de multiplier les personnages plus que dans n'importe quel autre scénario d'animation. Petit plus : en VO, c'est l'excellent John C. Reilly qui prête sa voix à Ralph et le rend immédiatement sympathique.

Annecy 2018 : Ralph 2.0, bien plus drôle que prévu

Voici notre critique : "Les Mondes de Ralph confirme, si besoin était, la mainmise de Pixar sur l’empire Disney. Du pitch à la Toy Story, qui imagine les personnages de jeux vidéo avoir une vie autonome, à l’excellence de l’animation numérique, l’influence du studio à la lampe est partout dans ce film officiellement marqué du seul sceau de la firme aux grandes oreilles. C’est évidemment une force : en un tournemain, un univers se crée, débordant de malice et de personnages truculents, l’intrigue file à toute berzingue sans négliger l’aspect psychologique, les trouvailles gaguesques et un surcroît d’émotion. Mais c’est aussi, dans une moindre proportion, sa limite, ce Ralph s’en trouvant réduit à se contenter de son statut d’avatar séduisant, qui peine à égaler – et encore plus à renouveler – la magnificence de ses modèles."

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