Netflix
ABACA PRESS

Le nombre de programmes regardés sur les différents services de vidéos est passé de 14,8 millions à 18 millions en une semaine.

Alors que la France atteint bientôt le fameux pic de l’épidémie du coronavirus et que les habitants sont confinés chez eux depuis plus de deux semaines, les plateformes comme Netflix et autres services de vidéo à la demande ont explosé. "La semaine du 23 mars, on comptait, chaque jour en France, 5 millions de 'streamers', contre 2,7 millions, il y a un an. En une semaine, le nombre de programmes regardés est passé de 14,8 millions à 18 millions", rapporte Philippe Bailly, fondateur de la société de conseil sur les médias NPA Conseil pour Le Monde

Si toutes les plateformes payantes (services en ligne des chaînes payantes, plateformes de VOD, SVOD, à l’achat ou à la location) connaissent chaque jour plus de souscriptions, Netflix domine de loin ses concurrents : la plateforme rassemble en effet les deux tiers de cette consommation. 

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Ce qui n’a finalement rien de bien surprenant, quand on sait que Netflix possède des séries à succès comme le phénomène espagnol Élite, dont l’intrigue se dessine dans les couloirs d’une école très huppée avec un meurtre en toile de fond - véritable carton pendant le confinement - et d'autres programmes qui ont eux aussi fait du bruit ces derniers jours, à l’image d’une autre production espagnol, le thriller SF La Plateforme, l’improbable série policière Freud (toujours dans le top 10 des programmes les plus regardés en France sur Netflix), et le mélodrame turc 7. Koğuştaki Mucize (numéro un du top ce vendredi). Ainsi, Netflix a vu ses souscriptions doubler ces derniers jours et a été téléchargée 8,3 millions de fois la semaine du 23 mars, contre 4,7 millions, en moyenne, avant le confinement, rapporte la société d’analyse d’audience mobile Sensor Tower. 

D’après des propos recueillis par Le Monde, l’achat de vidéos à l’acte ou la location auraient également doublé. "La demande a progressé de 50 %, informe ainsi Mathias Hautefort, directeur général de Netgem et propriétaire du service Videofutur. Ce sont des habitués, mais aussi un nouveau public."

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Dans ce climat particulièrement propice, la plateforme Disney Plus, dont l’arrivée en France a été décalée au 7 avril sur demande du gouvernement, devrait se faire une place de choix parmi ses concurrents. Très attendu, le service de vidéo à la demande possède un catalogue alléchant, avec la première saison de The Mandalorian, les autres films de l’univers Star Wars, mais aussi les Marvel et des classiques de l’animation de la firme aux grandes oreilles. De quoi faire de l’ombre à Netflix ?

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