Choix n°1 : Samba d'Eric Toledano et Olivier Nakache, avec Omar Sy, Charlotte Gainsbourg...Synopsis : Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les boulots de misère; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association. Chacun cherche à sortir de son impasse jusqu'au jour où leurs destins se croisent... Entre humour et émotion, leur histoire se fraye un autre chemin vers le bonheur. Et si la vie avait plus d'imagination qu'eux ?Adaptation du roman Samba pour la France de Delphine Coulin.L'avis de Première : Alors qu’il travaille en France depuis dix ans, Samba, Sénégalais, risque l’expulsion. Il fait alors la connaissance d’Alice, qui soigne son burn-out en faisant du bénévolat auprès des sans-papiers. La jeune femme va lui venir en aide... et plus si affinités. Samba ? A priori, le titre du cinquième long métrage d’Olivier Nakache et Éric Toledano ne nous enchantait guère. Ça sentait la joie forcée, cette ivresse du bon sentiment qui menace toute leur filmographie et à laquelle Intouchables, franchissant le cap entre mièvrerie et feel-good movie maîtrisé, échappait de justesse. On avait finalement tout faux. Car le défi que le précédent film relevait avec ambition – sauver la comédie française de la caricature en lui insufflant une belle énergie de cinéma – est ici exécuté avec un incontestable brio. Comme si "Intouchables" avait servi de laboratoire aux deux compères pour intégrer désormais leur recette de base (passer le film social hexagonal au tamis de la comédie américaine) et qu’ils pouvaient jeter le livre de cuisine. Dès le plan-séquence d’ouverture, qui traverse justement les coulisses d’un grand restaurant, on voit que Nakache et Toledano ont encore gagné en ampleur et en souplesse. (Lire la suite ici)Bande-annonce : Choix n°2 : Les Boxtrolls d'Anthony Stacchi et Graham Annable, avec les voix de Ben Kingsley, Elle Fanning...Synopsis : Les Boxtrolls est une fable qui se déroule à Cheesebridge, une ville huppée de l’époque victorienne, dont la principale préoccupation est le luxe, la distinction et la crème des fromages les plus puants. Sous le charme de ses rues pavées, se cachent les Boxtrolls, d’horribles monstres qui rampent hors des égouts la nuit pour dérober ce que les habitants ont de plus cher : leurs enfants et leurs fromages. C’est du moins la légende à laquelle les gens de Cheesebridge ont toujours cru. En réalité les Boxtrolls sont une communauté souterraine d’adorables et attachantes créatures excentriques qui portent des cartons recyclés comme les tortues leurs carapaces. Les Boxtrolls ont élevé depuis le berceau un petit humain orphelin Œuf, comme l’un des leurs, explorateur de décharge et collectionneur de détritus mécaniques. Ils deviennent soudainement la cible d’un infâme dératiseur Archibald Trappenard qui voit dans sa disposition à éradiquer les trolls sonticket d’entrée au sein de la bonne société de Cheesebridge. La bande de bricoleurs au grand cœur doit alors se tourner vers celui dont ils ont adopté la responsabilité, ainsi qu’une jeune fille de la haute qui n’a pas froid aux yeux, Winnie  afin de concilier leurs deux mondes, au gré des vents du changement... et du fromage...Adaptation du roman d'aventures fantastiques Here Be Monsters d'Alan Snow.L'avis de Première : Dans une ville imaginaire, un couvre-feu est instauré depuis l’enlèvement d’un enfant par les Boxtrolls, ces horribles créatures démoniaques vivant sous terre. Démoniaques ? C’est du moins ce que veut faire croire Archibald Snatcher, un dératiseur machiavélique qui ne souhaite qu’une seule chose : devenir un notable reconnu après avoir éliminé le « danger ». Avec le studio Laika, exception faite du magnifique "Coraline", c’est toujours la même chose : la prouesse technique impressionne (rappelons qu’il s’agit d’animation de marionnettes en stop motion), l’univers très sombre séduit mais, à l’arrivée, subsiste un sentiment d’inachevé. Contrairement à ce que disait Alfred Hitchcock, il ne suffit pas toujours de réussir le méchant, ici crado et dégénéré au possible, pour réussir un film. Il faut aussi que les gentils ne soient pas totalement fades de façon à éviter les rapports de force schématiques. Or dans ces Boxtrolls, comme dans "L’Étrange Pouvoir de Norman", où il était également question de peur de l’autre et d’obscurantisme, le scénario délivre son message de tolérance avec la subtilité d’un éléphant au galop.Bande-annonce : Choix n°3 : Le labyrinthe, de Wes Ball, avec Thomas Sangster, Will Poulter...Synopsis : Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur, à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée W.C.K.D.En reliant certains fragments de son passé, avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.D'après le roman de James Dashner.L'avis de Première : Ce premier volet de ce que les producteurs aimeraient voir devenir une franchise sent trop la formule déjà épuisée pour convaincre. L’intrigue plonge des ados amnésiques dans un pré, avec pour seule issue un labyrinthe dont les murs se déplacent toutes les nuits. Certains personnages sont parachutés là juste pour figurer dans la suite, et la conclusion donne l’impression de revenir dans Divergente, avec Patricia Clarkson à la place de Kate Winslet. À sauver, quelques scènes de suspense dénotant un certain savoir-faire.Bande-annonce : Les autres sorties ciné de la semaine sont ici