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Les meilleures reprises de Nevermind, par Patti Smith, Tricky, The Offspring...

Nevermind de Nirvana, les 20 ans d'un monument du rock

<strong>Redécouvrez l'un des plus grands albums rock de l'histoire interprété par la crème de la "rebel attitude".</strong>Le 24 septembre 1991 sortait <strong><em>Nevermind</em></strong>, le deuxième opus du groupe de grunge américain <strong>Nirvana</strong>. Outre ses multiples morceaux devenus depuis des incontournables du rock, que l'on se passera d'énumérer de peur de recopier purement et simplement le <em>tracklisting </em>de l'album, ce dernier est rapidement devenu l?un des plus grands opus du genre, cité dans les classements des "meilleurs albums de tous les temps" de nombre de titres de presse de référence, à l?image du Times, de Pitchfork, ou encore de Rolling Stone, pour ne citer qu?eux.A cette occasion, et parce qu?on imagine que vous le connaissez déjà presque tous par c?ur, on vous a sélectionné une série de reprises des titres de l?album par divers artistes -de Patti Smith à The Offspring en passant par Weezer-, dans l?ordre du <em>tracklisting </em>d?origine.<em>Une alchimie parfaite pour un opus qui popularise le rock alternatif</em>Après un premier album édité en juin 1989 sur le label indépendant Sub Pop, Kurt Cobain éprouve le besoin de se démarquer de la scène grunge de Seatle, dont Nirvana fait partie, et entame l'écriture de chansons plus mélodieuses. En parallèle, il rencontre le producteur Butch Vig, par qui il est immédiatement conquis, notamment en raison de son travail avec les Killdozer dont il apprécie particulièrement le son "heavy" ("lourd").Une fois <em>Nevermind </em>enregistré, Nirvana et son nouveau producteur bloquent au mixage, ne trouvant pas la bonne formule. Ils font alors appel à Andy Wallace, que l?on pourrait également qualifier de "heavy producteur" dans la mesure où il vient de terminer le cinquième opus des "métaleux" de Slayer, et qui mixe <em>Nevermind </em>en quelques jours.Une composition plus soignée et un son plus lécher, même s?il reste très lourd, qui feront du deuxième album de Nirvana un succès critique et commercial -<em>Nevermind</em> remplace <em>Dangerous </em>de Michael Jackson en tête des ventes d'albums aux Etats-Unis en janvier 1992, et s?est depuis écoulé à plus de 30 millions d?exemplaires dans le monde-, contribuant grandement à populariser le rock alternatif.<em>Un titre et une pochette emblématiques et indémodables</em>Initialement, le deuxième album de Nirvana devait s?appeler <em>Sheep </em>(mouton), en référence à la réaction de la population américaine vis-à-vis de la deuxième guerre du Golfe (1990-1991), mais Kurt Cobain a finalement opté pour <em>Nevermind </em>(t?inquiète / ça va aller / c?est pas grave... dans le sens de "on s?en cogne"), métaphore de l?état d?esprit insouciant, mais non moins résigné, de sa génération.La pochette du disque semble également faire référence à cet esprit de révolte et de dénonciation de l?instinct grégaire des masses (le fameux "sheep" évoqué ci-avant), sur laquelle on voit un être humain a qui l?on apprend dès le plus jeune âge à tendre vers un objectif bien médiocre pour certains&nbsp;: l?argent. Sans compter que l?on voit clairement le sexe du bébé sur la photographie (mon Dieu, que c?est grave&nbsp;!), ce qui n?a pas manqué de plaire à l?anticonformiste Kurt Cobain.Un titre et une pochette remarqués à l?époque, emblématiques de l?état d?esprit d?une génération, et (malheureusement&nbsp;?) toujours dans l?air du temps. Ce qui contribue au retentissement toujours intact de <em>Nevermind</em>.<em>Le mythe Nirvana</em>Enfin, on ne peut occulter le fait que l?album soit devenu mythique en raison de la disparition tragique de Kurt Cobain, qui s?est suicidé le 5 avril 1994, mettant fin à l?existence de Nirvana après seulement trois opus, mais propulsant par la même le groupe au rang de légende?

Redécouvrez l'un des plus grands albums rock de l'histoire interprété par la crème de la "rebel attitude".Le 24 septembre 1991 sortait Nevermind, le deuxième opus du groupe de grunge américain Nirvana. Outre ses multiples morceaux devenus depuis des incontournables du rock, que l'on se passera d'énumérer de peur de recopier purement et simplement le tracklisting de l'album, ce dernier est rapidement devenu l’un des plus grands opus du genre, cité dans les classements des "meilleurs albums de tous les temps" de nombre de titres de presse de référence, à l’image du Times, de Pitchfork, ou encore de Rolling Stone, pour ne citer qu’eux.A cette occasion, et parce qu’on imagine que vous le connaissez déjà presque tous par cœur, on vous a sélectionné une série de reprises des titres de l’album par divers artistes -de Patti Smith à The Offspring en passant par Weezer-, dans l’ordre du tracklisting d’origine.Une alchimie parfaite pour un opus qui popularise le rock alternatifAprès un premier album édité en juin 1989 sur le label indépendant Sub Pop, Kurt Cobain éprouve le besoin de se démarquer de la scène grunge de Seatle, dont Nirvana fait partie, et entame l'écriture de chansons plus mélodieuses. En parallèle, il rencontre le producteur Butch Vig, par qui il est immédiatement conquis, notamment en raison de son travail avec les Killdozer dont il apprécie particulièrement le son "heavy" ("lourd").Une fois Nevermind enregistré, Nirvana et son nouveau producteur bloquent au mixage, ne trouvant pas la bonne formule. Ils font alors appel à Andy Wallace, que l’on pourrait également qualifier de "heavy producteur" dans la mesure où il vient de terminer le cinquième opus des "métaleux" de Slayer, et qui mixe Nevermind en quelques jours.Une composition plus soignée et un son plus lécher, même s’il reste très lourd, qui feront du deuxième album de Nirvana un succès critique et commercial -Nevermind remplace Dangerous de Michael Jackson en tête des ventes d'albums aux Etats-Unis en janvier 1992, et s’est depuis écoulé à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde-, contribuant grandement à populariser le rock alternatif.Un titre et une pochette emblématiques et indémodablesInitialement, le deuxième album de Nirvana devait s’appeler Sheep (mouton), en référence à la réaction de la population américaine vis-à-vis de la deuxième guerre du Golfe (1990-1991), mais Kurt Cobain a finalement opté pour Nevermind (t’inquiète / ça va aller / c’est pas grave... dans le sens de "on s’en cogne"), métaphore de l’état d’esprit insouciant, mais non moins résigné, de sa génération.La pochette du disque semble également faire référence à cet esprit de révolte et de dénonciation de l’instinct grégaire des masses (le fameux "sheep" évoqué ci-avant), sur laquelle on voit un être humain a qui l’on apprend dès le plus jeune âge à tendre vers un objectif bien médiocre pour certains : l’argent. Sans compter que l’on voit clairement le sexe du bébé sur la photographie (mon Dieu, que c’est grave !), ce qui n’a pas manqué de plaire à l’anticonformiste Kurt Cobain.Un titre et une pochette remarqués à l’époque, emblématiques de l’état d’esprit d’une génération, et (malheureusement ?) toujours dans l’air du temps. Ce qui contribue au retentissement toujours intact de Nevermind.Le mythe NirvanaEnfin, on ne peut occulter le fait que l’album soit devenu mythique en raison de la disparition tragique de Kurt Cobain, qui s’est suicidé le 5 avril 1994, mettant fin à l’existence de Nirvana après seulement trois opus, mais propulsant par la même le groupe au rang de légende…