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Murray Close
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Andy Serkis, sans la performance capture

Ian Dury

<strong>Le film</strong> : Sex & Drugs & Rock & Roll de Mat Whitecross, 2010<strong>Le rôle </strong>: Il s'agit du biopic de Ian Dury, figure incontournable de la scène Punk-Rock anglaise des 70's qui, outre tous ses excès, se bat contre la poliomyélite depuis ses 7 ans. Hors motion capture, c'est un des premiers rôles les plus récents d'Andy Serkis et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il ne déçoit pas, incarnant le personnage dans tout ce qu'il a d'outrancier, de drôle et touchant. Malheureusement le film est toujours inédit en France.

Mr Alley

<strong>Le film</strong> : Le Prestige, de Christopher Nolan, 2006<strong>Le rôle </strong>: Alley est l'assistant de Nikola Tesla (David Bowie), et joue l'intermédiaire entre lui et le magicien Robert Angier (Hugh Jackman). Bien qu'il tienne un rôle secondaire, il sait en très peu de temps distiller une atmosphère mystérieuse à coups de répliques énigmatiques ciselées. C'est lui qui amène le fantastique dans l'histoire même s'il n'en est pas directement responsable.

Capricorne

<strong>Le film</strong> : C?ur d'encre, de Iain Softley, 2008<strong>Le rôle</strong> : Capricorne est un bad guy assez classique qui mène la vie dure aux héros (Brendan Fraser et Paul Bettany), si l'on excepte sa nature. En effet il est au départ un héros de roman, amené à la vie par le pouvoir du personnage de Fraser, qui introduit sans le vouloir les protagonistes des livres qu'il lit dans le monde réel. Du coup Capricorne est décalé et assez théâtral. Et surtout il permet à Serkis de nous montrer à quoi il ressemble la boule à zéro.

Andy Serkis en vrai

Si le monde entier trépigne d'impatience à l'idée de voir La Planète des Singes : l'affrontement (en salles ce 30 juillet), <strong>c'est pour Andy Serkis</strong>. Une nouvelle fois, il s'agit autant d'un travail d'acteur que d'une prouesse technique impressionnante, et le comédien s'impose définitivement comme le maître du genre, voire la figure incontournable de tout film utilisant la performance capture à bon escient. Au point qu'on en oublierait complètement l'autre pan de sa carrière, ses rôles "en vrai". Il y a pourtant des bons films, et même quelques pépites. Souvenez-vous.<strong>Yérim Sar</strong><strong>Review : La Planète des singes - l'affrontement, ou le triomphe d'Andy Serkis</strong><strong>Rencontre avec Andy Serkis</strong><strong>Les projets d'Andy Serkis</strong>

Hare

<strong>Le film</strong> : Cadavres à la pelle, de John Landis, 2010<strong>Le rôle </strong>: Hare est un des deux antihéros de cette comédie noire et sanglante située au XIXe siècle à Édimbourg. Avec son collègue Burke (Simon Pegg), il passe tout le film à gentiment trucider son prochain pour revendre les cadavres aux médecins, qui s'en servent dans le cadre de leurs études. Cela permet à nouveau au comédien de rappeler qu'il peut faire des étincelles dans un registre drôle et léger.

Metteur en scène de théâtre

<strong>La pièce </strong>: <em>The Double Bass</em>, 2003<strong>Le rôle</strong> : metteur en scène. En 2003, Andy Serkis s'accorde un retour à sa première passion, les planches. <em>The Double Bass</em> (<em>La Contrebasse</em>, en vf) est une pièce de Patrick Süskind (l'auteur du célèbre <em>Parfum</em>). Il s'agit de l'histoire d'un contrebassiste névrosé, unique personnage, qui dévoile sa relation maniaque avec son instrument ainsi que son amour pour une soprano. La pièce dirigée par Serkis a été présentée pour une durée limitée de 2 semaines entre septembre et octobre 2003.

Dr. Adrian King

<strong>Le film</strong> : <em>Death of a superhero</em>, de Ian FitzGibbon, 2011<strong>Le rôle</strong> : le docteur King, c'est le psy qui accompagne le jeune héros (Thomas Broadie-Sangster) atteint de leucémie, pour l'aider à affronter sa maladie ailleurs que dans son imagination. Cette comédie dramatique montre une facette de l'acteur que l'on a tendance à un peu oublier depuis quelques temps : il sait émouvoir.

Réalisateur

<strong>Le film</strong> : <em>Le Livre de la jungle</em>, prochainement<strong>Le rôle</strong> : Disney a beau avoir annoncé une partie de son casting, les concurrents de chez Warner ont également lancé un projet <em>Le Livre de la jungle</em> en live-action. Et c'est Andy Serkis l'heureux élu qui a été désigné à la réalisation. Ce sera son premier film complet en live-action (en tant que réalisateur) mais on ne se fait pas vraiment de souci pour lui.

Bonus : Lumpy

<strong>Le film</strong> : King Kong de Peter Jackson, 2005<strong>Le rôle</strong> : Tout en grimaces, grognements et sale caractère, Lumpy est un membre de l'équipage qui accoste sur l'île à la recherche du légendaire singe géant... également joué par Serkis. Du coup sa maîtrise de la performance capture a tendance à éclipser totalement ce second rôle, d'autant qu'on ne le reconnaît pas vraiment du premier coup d'oeil.Détail amusant : Physiquement, Lumpy est pratiquement une version live du Capitaine Haddock, précisément le personnage qui sera interprété 6 ans plus tard par l'acteur en mo-cap dans Tintin. Vous suivez ?

Réalisateur de seconde équipe

<strong>Le film</strong> : Le Hobbit ? un voyage inattendu, 2012 ; Le Hobbit ? la désolation de Smaug, 2013<strong>Le rôle</strong> : outre Gollum, Peter Jackson a confié à Serkis la direction de la seconde équipe de tournage. En effet, pour des films d'une telle ampleur il est fréquent que le réalisateur principal s'appuie sur un second, et c'est la fonction qu'a assurée Andy Serkis, qui a déclaré à l'époque avoir beaucoup appris, sans parler du fait qu'il n'attendait que de faire ses preuves depuis des années.

David

<strong>Le film</strong> : Bienvenue au cottage, de Paul Andrew Williams, 2008<strong>Le rôle</strong> : Petit truand avec les yeux plus gros que le ventre et deux complices stupides, David est un antihéros hilarant qui se retrouve face à une situation incontrôlable : ses acolytes n'arrivent à rien, son otage est récalcitrante, et pour couronner le tout un fou furieux tout droit sorti de Massacre à la tronçonneuse décide de tous les tuer. L'acteur fait des merveilles dans cette comédie d'horreur, en équilibre permanent entre consternation, colère et déprime.

Si le monde entier trépigne d'impatience à l'idée de voir La Planète des Singes : l'affrontement (en salles ce 30 juillet), c'est pour Andy Serkis. Une nouvelle fois, il s'agit autant d'un travail d'acteur que d'une prouesse technique impressionnante, et le comédien s'impose définitivement comme le maître du genre, voire la figure incontournable de tout film utilisant la performance capture à bon escient. Au point qu'on en oublierait complètement l'autre pan de sa carrière, ses rôles "en vrai". Il y a pourtant des bons films, et même quelques pépites. Souvenez-vous.Yérim SarReview : La Planète des singes - l'affrontement, ou le triomphe d'Andy SerkisRencontre avec Andy SerkisLes projets d'Andy Serkis