Réactualisation : Joe Carnahan semble avoir perdu son bras de fer face à Universal : son film Stretch est prévu en VOD pour octobre via une nouvelle plateforme de distribution dirigée par Blumhouse. Jason Blum tente de montrer le côté positif de cette distribution en expliquant que cette nouvelle plateforme va permettre aux réalisateurs « de prendre des risques et de faire les films qu'ils ont toujours rêvé de réaliser » tout en faisant face à l'évolution du métier de la distribution. Actualité du 23 janvier 2014 : Prévu fin mars dans les salles américaines, Stretch, le nouveau film de Joe Carnahan (Le territoire des loups, L'agence tous risques...) aurait vu sa sortie annulée au cinéma par Universal. The Hollywood Reporter annonce que le film, qui suit un chauffeur croulant sous les dettes (Patrick Wilson) qui prend en charge un client étrange (Chris Pine), aurait déjà été évincé par Universal une première fois. Le réalisateur aurait alors demandé à Jason Blum (producteur prolifique en matière de films à petits budgets tels que American Nightmare) de chercher l'aider à trouver un autre distributeur. Blum aurait failli à sa mission et le film de Carnahan serait revenu quelque temps chez Universal. Qui aurait finalement décidé de le proposer en direct-to-DVD.Bien que le film, n'ait couté que 5 millions de dollars (avec un beau tableau de chasse : outre les acteurs pré-cités, on retrouve notamment Jessica Alba, Ed Helms, Ray Liotta...), Universal ne serait pas prêt à dépenser 20 à 40 millions pour le sortir sur grand écran.  Un choix qui pourrait paraître étonnant de la part du studio alors que les précédents films du réalisateur ont souvent eu du succès : à part le fun et sous-estimé Agence tous risque (2008), NarcMise à prix ou encore Le territoire des loups, son dernier film porté par Liam Neeson, ont été bien accueillis et se sont largement remboursés. Les studios traverseraient-ils une crise de frilosité ambiante ? Depuis l'annonce, Joe Carnahan a décidé de hausser la voix en criant à l'injustice sur Twitter.Il défend d'abord la qualité de son film :